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2 août 2018 4 02 /08 /août /2018 17:34
Un futur « central park »   à côté de la piscine et   à deux pas du centre-ville ?  
Entre le terrain de rugby et le stade d’honneur se trouve un espace, laissé en jachère depuis le début des années 2000. La réflexion sur l’avenir du site est en cours, assure Pierre-Emmanuel Gibson. 
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BÉTHUNE.
Il y a plus de 20 ans, des courts de tennis, dont un central équipé d’une tribune, occupaient les lieux avec une certaine cohérence. Le centre sportif portait alors bien son nom entre le rugby, le handball, le football, la piscine…
Nous avons commandé des études pour nous éclairer sur  le lieu le plus propice  à la construction  d’une patinoire. 
Mais le passage du cap de l’an2000 fut fatal pour ces installations. La chaudière de la nouvelle piscine fut élevée et les courts de tennis ont alors servi de « dépotoir » à ciel ouvert.
« À notre arrivée, nous avons rapidement décidé de tout nettoyer », rappelle Pierre-Emmanuel Gibson. Le premier adjoint avoue que la municipalité nourrit des projets pour ce site, doté « d’un beau potentiel ».
PAS DE VENTE
À UN PROMOTEUR
Une réserve foncière de centaines de mètres carrés qui doit demeurer dans le domaine public. « Nous n’avons pas du tout l’intention de vendre ces terrains à un promoteur », déclare le premier adjoint. On imagine la valeur foncière de ces terres, à deux pas du centre-ville.
Mais Pierre-Emmanuel Gibson est formel : elles resteront dans le giron de la ville. L’élu rappelle le futur chantier de l’agglo qui va y construire un bassin d’orage enterré (6 M €) pour soulager le réseau d’assainissement en cas de gros orage.
Mais alors, quoi faire de tout cet espace ? « Nous y réfléchissons », indique l’adjoint sans lever totalement le voile. Rien n’est arrêté ni décidé. « La réflexion est en cours », assure-t-il. Et les idées sont nombreuses et sans limites. Certains verraient bien ce site prendre des allures de «central park ».
Une sorte de lien « vert » reliant le centre-ville au quartier de Catorive, en mode « doux », à pied, à vélo. D’autres imaginent un bassin nordique à ciel ouvert. Le postulat pour ce projet est, selon Pierre-Emmanuel Gibson, de s’appuyer sur la piscine. «C’est un formidable aimant, avec 420 000 entrées par an », s’enthousiasme l’adjoint. « Je pense que nous allons aussi devoir démolir les anciens stands de tir », ajoute-t-il en insistant sur le caractère dangereux des lieux.
PATINOIRE,
SALLE DE SPECTACLE…
Et la salle de spectacle, un temps imaginée sur les ruines de la salle des sports Léo-Lagrange, pourrait-elle s’élever à la place ? «Oui, nous avons toujours en tête la salle de spectacle mais non, elle ne se fera pas là », déclare Pierre-Emmanuel Gibson.
Et la future patinoire pourrait-elle aussi voir le jour à côté de la piscine ? « Nous avons commandé des études pour nous éclairer sur le lieu le plus propice à la construction d’une patinoire, indique l’élu, nous verrons mais je ne suis pas persuadé aujourd’hui que la patinoire doit se trouver près de la piscine ».
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