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  • : Le blog d' "Aimer Béthune" : infos diverses sur la vie béthunoise et tant d'autres choses...
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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 18:20
Il y a six semaines, André Flajolet (ancien député,,ndlr) conditionnait son avenir politique au résultat de la primaire de la droite et du centre. Après la victoire de son champion François Fillon, il « reprend du service ». Au point de briguer la députation, malgré l’investiture accordée à Pierre-Emmanuel Gibson par Les Républicains ?
Dimanche, en proclamant le score quasi-soviétique de François Fillon (près de 73 % des suffrages exprimés) dans la 9e circonscription, Pierre-Emmanuel Gibson se dit « plus que jamais » candidat aux législatives de 2017. « Rien n’arrêtera cette candidature », prévient-il.
Une pierre dans le jardin d’André Flajolet, seul élu du secteur à avoir soutenu François Fillon tout au long de la campagne. Depuis quelque temps, l’ancien titulaire du siège de la 9e ne manque pas une occasion de rappeler que les investitures des Républicains pour les législatives ont été accordées par un parti encore sous la coupe de Nicolas Sarkozy.
« Les investitures doivent être révisées. François Fillon ne peut pas s’appuyer que sur des ouvriers de la onzième heure. »
Après la victoire de son champion, le maire de Saint-Venant va rencontrer « des éléments clefs de son équipe », mercredi à Paris. « Il faut remettre le parti en ordre de marche derrière François Fillon. J’assumerai les services qu’on me demandera. »
Pierre-Emmanuel Gibson préférerait sans doute le voir au Sénat mais André Flajolet estime pouvoir « encore être utile » à l’Assemblée nationale. « Un certain nombre d’investitures obtenues au forceps du temps de Sarkozy doivent être révisées. Nos candidats doivent refléter la réalité de l’électorat, telle qu’elle ressort de la primaire. François Fillon doit s’appuyer sur des relais stratégiques, pas seulement sur des ouvriers de la onzième, voire de la douzième heure. »
Voilà Pierre-Emmanuel Gibson, estampillé sarkozyste depuis le début de sa carrière politique, resté neutre pendant la primaire – qu’il organisait dans le Pas-de-Calais – et filloniste convaincu depuis, rhabillé pour l’hiver.
Mais André Flajolet n’oublie pas les centristes, « qui ont joué le jeu de la primaire : il faut respecter leur contribution critique. Et dans la 9e, on ne peut pas ignorer que l’UDI est une force représentative ». S’il est candidat, il souhaite donc former un ticket avec un centriste, « comme je l’avais fait avec Jean-Pierre Deruelle ».
 
Par Ruben Muller , La Voix du Nord
 
 
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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 22:06

Des recherches sont en cours ce dimanche 27 novembre pour retrouver un détenu de la maison d’arrêt de Béthune, un présumé passeur irakien de 28 ans, qui s’est évadé samedi après-midi, a-t-on appris aujourd'hui auprès du parquet de Béthune.

 

( Info la Voix du Nord de ce dimanche )

 

Il s’est fait la malle en escaladant un grillage. Il serait arrivé à la prison de Béthune le 18 novembre.

On avait par ailleurs appris que le lundi 21 novembre le député de la circonscription de Béthune s'était invité à la maison d'arrêt. L’élu ne s’était pas annoncé et avait décidé d'y faire une visite impromptue...sans cependant escalader de grillage...
L'hebdomadaire nous rapporte que dans l’enceinte, il y eut un moment de surprise et de léger flottement devant le député. La directrice fut visiblement prise au dépourvu.
 
N'y voir aucun rapprochement entre la malle et le député!
Honni soit qui "malle" y pense!!

 

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 14:07

L’après primaire, c’est DÉJÀ aujourd’hui

Il dégaine déjà l’Dédé le flingueur. Le maire de Saint-Venant, ex-député de la 9e et évacué des responsabilités départementales de l’UMP par les Sarkozystes, fait parler la poudre. Pour André Flajolet, ce résultat démontre que si «  la présence faciale de la fédération du Pas-de-Calais est sarkozyste, les troupes sont Fillonistes.  » Un constat qui en appelle un autre pour les législatives : «  il va falloir revoir des désignations prématurées, voire illégitimes… sauf dans l’opinion de quelques militants  » Les oreilles de P.-E. Gibson ont dû siffler.

( Dans La Voix du Nord )

Le maire de Saint-Venant, ex-député de la 9e circonscription du Pas-de-Calais pendant deux mandats, battu de justesse en 2012 par Stéphane Saint André alors maire de Béthune (battu lui-même aux municipales de 2014), signe la fin de la récréation, à juste titre, pour ceux qui se voyaient déjà en haut de l'affiche et qui l'avaient déjà passé en pertes...et profits.

Attention!..il a encore la pêche le Dédé, des appuis et une grande forme intellectuelle !

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15 novembre 2016 2 15 /11 /novembre /2016 15:47

Vous l’avez sans doute remarqué, deux pétitions circulent à Béthune. La première réclame la gratuité des premières vingt minutes de stationnement dans le centre-ville. La seconde rejette la fermeture des rues autour de la Grand-Place durant le marché de Noël. Les commerçants montent au créneau.

En moins de trois jours, la boulangerie a récolté trois pages de pétition... Le stationnement gratuit, un sujet qui intéresse.
En moins de trois jours, la boulangerie a récolté trois pages de pétition... Le stationnement gratuit, un sujet qui intéresse.
 

 

Depuis jeudi, à la boulangerie Lecocq, en plus de prendre votre pain, vous pouvez participer à la pétition pour le stationnement gratuit. Enfin, une partie seulement.
 
« Les 20 premières minutes de stationnement dans tout l’hyper-centre et le centre-ville », précise Marie Lecocq, la propriétaire des lieux. Une invitation qui connaît un certain succès avec des signatures de Béthunois mais pas que. Des habitants de Locon, Lestrem, Saint-Floris… et même Hénin-Beaumont.
 
« Les temps sont durs. Si on peut économiser 60 centimes pour garer sa voiture, c’est ça de gagné ! », explique un client, qui se dit « excédé » des augmentations « de partout et tout le temps ».
 
Samedi, les pétitions ont gagné les boutiques du centre-ville, avec « un accueil favorable », assure Géraldine Bulinski, la présidente de l’association des commerçants, la Maison du commerce.
« J’ai parlé avec un professionnel qui m’a annoncé une perte de 20 000 € depuis le début d’année. Un autre me confie qu’il va tenter de renégocier son loyer pour s’en sortir… Les commerçants souffrent. Il faut les aider. La gratuité du stationnement peut inciter les clients à revenir en ville », estime-t-elle.
 
« Pas le droit à l’erreur »
La seconde pétition concerne les mesures restrictives prises durant le marché de Noël. Elles concernent l’interdiction de la circulation et du stationnement en cœur de ville, notamment les week-ends – « là où il y a le plus de monde en ville ». Des mesures jugées trop contraignantes pour le commerce.
 
Les commerçants redoutent la fuite des clients, avec comme principale conséquence la baisse du chiffre d’affaires dans une période cruciale pour leur activité, les fêtes de fin d’année. Aujourd’hui dans une concurrence exacerbée entre l’e-commerce et les zones commerciales à proximité, le commerce de centre-ville « n’a pas le droit à l’erreur », tient à rappeler Géraldine Bulinski.

 

 

« Pas de polémique ! »

À la Maison du commerce, on tient à cette précision. Si c’est bien la première fois qu’elle organise une pétition, ce n’est pas pour «  polémiquer  », répète Marie Lecocq, vice-présidente et commerçante. «  Notre but est de défendre le commerce béthunois et dans un contexte économique difficile, il en a besoin  », ajoute Géraldine Bulinski, la présidente. Toutes deux assurent que ces actions veulent «  sensibiliser  » mais aussi faire en sorte que «  les choses bougent  ». «  La gratuité du stationnement, ça fait quand même plusieurs années qu’on en parle  », souligne Marie Leccoq.

Histoire de rappeler que la patience et la compréhension possèdent elles aussi des limites.

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 15:17

La subvention de 8 000 € accordée à la nouvelle association de commerçants béthunois Pass’a Béthune pour son nouveau concept de carte de fidélité n’est pas passée comme une lettre à la poste, mardi soir. Si Olivier Gacquerre a crié à l’attaque politique en règle, la question a illustré les tensions autour de cette décision.

 

« Est-ce que la création de cette association est si apolitique que ça ? Probablement non. » Jean-Marc Dendiével est l’opposant qui a le plus vigoureusement réagi sur la question de Pass’a Béthune. D’abord lundi, lors du point presse organisé par le Mouvement Républicain Citoyen. Puis mardi, en conseil municipal.
 
En cause : la subvention qui était soumise au vote : 8 000 € accordés à la nouvelle association de commerçants béthunoise. On savait que les dents de Géraldine Bulinski, la présidente de la Maison du commerce, qui a eu la surprise de voir naître cette nouvelle entité avec un projet qu’on lui avait précédemment soumis, grinçaient déjà. Ce ne sont pas les seules.
 
« Jusqu’à preuve du contraire, on attend d’une association qu’elle fasse ses preuves... »
« C’est surprenant, non acceptable et je me demande même si c’est légal. Deux associations sont-elles utiles ? Je ne sais pas ce que vont apporter deux associations de commerçants qui ne vont pas manquer d’être rivales. Je suis pour l’aide au commerce, assure le président de la commission des finances. Mais cette association ne va concerner que certains commerces. »
 
Ce qui ne passe pas ? « Jusqu’à preuve du contraire, on attend qu’une association fasse ses preuves avant de lui accorder une subvention. Là, ce n’est pas le cas. Cela rappelle l’association Béthune sport et prestige, dont Philippe Lacomblez faisait d’ailleurs partie, qui avait bénéficié en 2009 d’une subvention de 15 000 € pour un gala de catch qui a fait «pschitt«. » Une époque où Olivier Gacquerre était aux affaires, où Christophe Leclercq était le président de Béthune sport et prestige. Il est aujourd’hui conseiller municipal délégué au commerce.
 
« Une attaque politique en règle »
Mardi, ce dernier a tenté de rassurer. En certifiant qu’il suivrait ce dossier de près. Qu’il y aurait bien une cotisation demandée aux commerçants. Elle sera « forfaitaire au début pour ne pas effrayer » ceux qui souhaitent rejoindre l’association.
 
Par Stéphane Leulier -  dans La Voix du Nord
 
Bizarre...Vous avez dit bizarre....
Béthune a besoin de dynamiser son commerce. Mais fallait-il une nouvelle association pour cela ? C'était l’une des questions, mardi soir.

Béthune a besoin de dynamiser son commerce. Mais fallait-il une nouvelle association pour cela ? C'était l’une des questions, mardi soir.

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 15:05

C’est le cri de Géraldine Bulinski. La présidente tient à rappeler que l’association de commerçants et artisans ne se résume pas à des animations commerciales. Elle travaille aussi sur des dossiers plus profonds.

 

« Il n’y a pas d’association tournée vers l’intérieur des commerces et une autre vers l’extérieur ! Une association travaille pour que le commerce se pérennise, c’est tout », déclare Géraldine Bulinski.
 
La présidente de La Maison du commerce tient ainsi à réagir aux propos de Christophe Leclercq, conseiller délégué aux commerces, parus dans La Voix du Nord du 14 octobre. Bien entendu, parmi les actions de La Maison du commerce, on compte des animations commerciales (la journée des bonnes affaires, le salon du véhicule neuf…) mais pas que.
 
Ces actions seraient la face visible de l’iceberg. Car, en-dessous, Géraldine Bulinski énumère : la participation à Octobre Rose, à Miss Béthune, aux 4 Jours de Dunkerque, à Miss Carnaval... des actions municipales et que dire du temps passé en réunion ? Exemple avec l’organisation de la journée nationale du commerce de proximité à Béthune en 2014, la participation aux commissions mixtes paritaires sur le commerce de proximité à Béthune (avec la CCI, la chambre des métiers…), ou encore les heures à dresser un état des lieux commercial du boulevard Poincarré, en 2016 (la proposition d’occulter les vitrines à l’abandon, c’est elle !), un constat loué par le maire en personne.
 
Demande « d’équité »
Alors, réduire La Maison du commerce à une animation, non, ça ne passe par pour Géradline Bulinski. Et de rappeler que depuis sa création, il y a 12 ans, La Maison du commerce a travaillé avec trois équipes municipales différentes. « Sans faire de politique », insiste-t-elle. « Nous sommes là pour travailler avec l’équipe en place et celle à venir. » Mais elle regrette que c’est la première fois que l’association est si peu concertée ou consultée. « On se sent mis à l’écart, estime la présidente, mais un maire a tellement à faire, peut-être que celui de Béthune n'est pas au courant de tout. »
 
Au sujet de la nouvelle association de commerçants (Pass’à Béthune), Géraldine Bulinski assure que « ce n’est pas un problème ». « Il peut y avoir, deux voire trois associations de commerçants, comme à Arras. Si le commerce y gagne. » Mais en revanche, elle souhaite un peu plus « d’équité ». En référence aux 8 000 € de subvention municipale.( à la nouvelle association commerciale.NDLR)
 
Et entre ses mains, un récent courrier signé du maire, rejetant une demande de subvention pour « restriction budgétaire ».
 
Commentaire:
Comprenne qui voudra...ou pourra !
 
La Voix du Nord
« Il n’y a pas d’association tournée vers l’intérieur des commerces et une autre vers l’extérieur ! Une association travaille pour que le commerce se pérennise ! »

« Il n’y a pas d’association tournée vers l’intérieur des commerces et une autre vers l’extérieur ! Une association travaille pour que le commerce se pérennise ! »

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19 octobre 2016 3 19 /10 /octobre /2016 16:53

Cinq contre, quatre abstentions. Les élus béthunois se sont à nouveau prononcés pour la promesse de vente de l’hôtel de Beaulaincourt à Xavier Lucas, président de la Financière Vauban. La délibération votée mardi soir tient compte des réserves exprimées le 5 juillet par Jacques Mellick… qui s’est de nouveau abstenu.

L’hôtel de Beaulaincourt abrite les services culture, animation et événementiel de la ville.

Xavier Lucas, président de la Financière Vauban souhaite acquérir l’ancien tribunal, fleuron du patrimoine béthunois «  très dégradé faute de travaux de préservation. On peut encore le sauver  », assure-t-il.

Son groupe souhaite en faire un hôtel de luxe avec 12 suites, un restaurant et un bar.

La ville céderait l’édifice, estimé à 420 000 € par les Domaines, pour 360 000 € seulement car huit emplois seraient créés. La note serait réglée en quatre annuités de 90 000 €.

Une paille : les travaux, eux, sont évalués à 2,5 M€, dont «  une grande partie pour la toiture, la façade et la remise aux normes. Celles du XVIIIe  siècle étaient moins contraignantes qu’aujourd’hui  ». Il faudra traiter d’urgence charpente pour éviter que la mérule qui l’infeste se propage au reste du quartier. Le chantier durerait «  douze à quinze mois  ».

Le 5 juillet, le conseil a voté le principe d’une vente. Mais les réserves de Jacques Mellick ont été entendues. «  Sans remettre en cause ses compétences, un chef d’entreprise ne peut jamais exclure l’échec d’un projet. C’est pourquoi j’ai demandé que le bien puisse revenir à la ville en cas de vente.  »

La nouvelle délibération soumise aux élus réaffirme donc le droit de préemption de la ville et rallonge à 15 ans, au lieu de 9, le délai pendant lequel l’immeuble ne pourra être cédé à un tiers ni démembré.

Nouvelles clauses, réserves tenaces

Par ailleurs, si les travaux ne sont pas terminés dans les trois ans suivant la vente, la ville pourra en obtenir l’annulation contre le versement d’une somme correspondant à 40 % du montant des travaux réalisés.

«  Je ne suis pas obsédé mais je suis têtu !, lâche Jacques Mellick. Quinze ans, ce n’est pas assez.  » «  Mais c’est une condition complémentaire, la ville est prioritaire de par la loi  », insiste Olivier Gacquerre. Rien à faire, Mellick et son groupe s’abstiennent.

Stéphane Saint-André et ses acolytes renouvellent leur vote contre : «  Nous ne voulons pas vendre le patrimoine emblématique de la ville, nous préférerions un bail emphytéotique.  »

Ludovic Pajot, lui, passe de l’abstention à l’opposition : «  Vu ce que j’ai entendu ce soir(lire ci-dessous), j’aurais aimé un nouveau débat en commission.  »

PAR RUBEN MULLER dans la Voix du Nord-

La minute outrancière de Michel François et la réponse de Xavier Lucas
(voir dans la Voix du Nord du 19.10.2016) 
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19 octobre 2016 3 19 /10 /octobre /2016 16:41

Jacques Mellick n’a pas apprécié les dernières sorties d’Olivier Gacquerre.

 

L’invention de l’eau tiède.

 «  Il dit vouloir enfin réunir les six quartiers de Béthune ? Il invente l’eau tiède, dégaine l’ancien ministre. Il poursuit ce que nous avons commencé. Le quartier de la gare ? Il reprend nos propositions de 2007, que nous allions commencer à signer. Il ne faut pas oublier que lui et Stéphane Saint-André ont fait payer aux Béthunois 1,8 M€ pour se dégager de ces projets… Avant de les relancer.  »

La plateforme intermodale. 

«  On ne s’y opposera pas. Mais j’aurais gardé la SERNAM. J’en aurais fait un lieu pour les start-up ou des antiquaires, pour être en lien avec le Louvre Lens.  »

L’écoquartier. 

«  Je suis inquiet. Il faut garder l’esprit de l’écoquartier. Ce qui est proposé aujourd’hui ne correspond pas. Les voiries ont été réalisées selon un plan que j’approuve. Mais pour quel type de construction ? Il faut qu’il garde une identité, avec un type de population jeune, qui travaille à Lens, Arras ou Lille.  » Le Mont-Liébaut, où l’électorat mellickien est encore très vivace, n’en déplaise à l’actuel maire de Béthune qui en avait fait un de ses emblèmes durant sa campagne ? «  Il faut connaître le terrain. Et eux ne le connaissent pas. Dans ce domaine, on peut apporter une contribution positive.  »

Rappel à l’ordre.

 L’ancien maire veut être consulté avant que ne soient prises les décisions sur ces projets. Que sa voix porte, ce qui était le cas en début de mandat. «  Olivier Gacquerre ne doit pas oublier que son score, associé à celui de la droite, n’est que de 33 %. Il n’est pas majoritaire. Sa liste est un accident. Son intérêt est d’associer les compétences. Nous demandons une réunion tous les mois et demi pour discuter des projets et de leur avancement. Les chargés de missions devront travailler avec tous les conseillers municipaux. Nous avons des compétences. Nous n’accepterons pas n’importe quoi. » Si cela ne sonne pas comme un rappel à l’ordre…

 

Par Stéphane Leulier   dans la Voix du Nord

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14 octobre 2016 5 14 /10 /octobre /2016 18:26
Olivier Gacquerre rejette la candidature de Sarkozy et soutient celle de Juppé. C’est aussi la position de son mouvement, l’UDI.
( La Voix du Nord )
 
Le maire de Béthune et sa famille politique centriste, l’UDI, viennent de prendre position dans le cadre de la primaire de la droite et du centre. Le soutien à Alain Juppé est franc et massif. Le rejet de Nicolas Sarkozy l’est autant. Ce qui n’est pas sans générer des incertitudes quant aux élections législatives.
 
En officialisant leur soutien à Alain Juppé, l’UDI et son président, Jean-Christophe Lagarde, poussent leurs têtes de pont à sortir du bois. Dont Olivier Gacquerre, le maire de Béthune, qui « valide » son soutien à l’ancien Premier ministre.
Localement, on ne parle pas de la primaire. On ne laissera pas l’extérieur perturber la bonne entente dans mon équipe.
Il y a cinq ans, il aurait soutenu Strauss-Kahn. Son idéal, aujourd’hui, aurait été de suivre Borloo. Mais en l’état actuel des choses, c’est Juppé qui tient la corde. Olivier Gacquerre est d’accord avec sa vision de l’Europe et la mutation sociétale nécessaire. « On doit défendre la concorde, la transition d’un système économique et social. C’est déjà en mutation. L’économie sociale et solidaire pousse. On a encore une opportunité de ne pas se fermer. Face à cela, on ne met pas la question de l’identité nationale en point numéro un. »
 
« ANTISARKOZYSTE »
 
L’attaque vise clairement et précisément Nicolas Sarkozy. « Je ne dis pas qu’il ne faut pas aborder la question. Il ne faut pas accélérer la fracture dans ce pays. » Olivier Gacquerre se dit même « antisarkozyste » sur de nombreux points : « Il cultive le repli, l’agacement, il pointe du doigt des gens. » Rejetée aussi la stratégie qui viserait à draguer ceux tombés dans les bras de l’extrême droite.
Pourquoi Juppé et pas les autres ? « Il est le plus compatible avec le centrisme. Je ne dis pas que je partage tout. On peut alimenter, compléter son programme. Le personnage est ce qu’il est. Il peut être un homme de synthèse et dans la proximité, il a réussi comme maire de Bordeaux. Juppé mettra en débat bon nombre de questions sociétales qui sont pragmatiques. »
La prise de position est assumée, ferme et définitive. Mais Olivier Gacquerre ne veut pas en faire un fait politique de nature à déstabiliser le tandem qu’il forme dans les affaires municipales depuis 2014 avec son premier adjoint, Pierre-Emmanuel Gibson, sarkozyste actuellement discret – il est chargé d’organiser la primaire de la droite et du centre dans le Pas-de-Calais –, mais assumé, et depuis un bon moment.
« Localement, on ne parle pas de la primaire. On ne laissera pas l’extérieur perturber la bonne entente dans mon équipe », assure le maire, qui se dit « vacciné » après l’échec de son ancienne alliance avec Stéphane Saint-André.
Sauf que le soutien mutuel entre Olivier Gacquerre et Pierre-Emmanuel Gibson, condition de leur alliance en 2014, peut être vrillé par des visions opposées sur la politique nationale, dans la perspective des élections législatives.
Le soutien d’Olivier Gacquerre à Pierre-Emmanuel Gibson, préinvesti par Les Républicains dans la 9 e circonscription, n’est à ce jour pas une évidence. Les résultats de la primaire puis de la présidentielle ensuite, guideront la réflexion du maire de Béthune.
Aux élections législatives, Olivier Gacquerre ne ferme pas la porte à sa propre candidature ou à celle d’un autre UDI. Mais il y a ce fameux accord politique avec Pierre-Emmanuel Gibson (Les Républicains), qui a permis au tandem de gagner la mairie de Béthune en 2014 et qu’Olivier Gacquerre replace au niveau communal.
Accord que chacune des parties va aborder avec beaucoup de prudence : « Celui qui sort de l’accord est mort. Et on serait morts tous les deux », commente le maire. Alors comment gérer ce fameux lien politique, apparemment loin d’être inconditionnel ? « On est unis pour le territoire. À Béthune, on ne colorise pas l’action. Ici, on parle de projets. Et quand on n’est pas d’accord, on se réunit et la majorité l’emporte », soutient Olivier Gacquerre.
Sur le plan national, la vision politique reprend le dessus, les convictions aussi… « Pierre-Emmanuel Gibson ne peut pas m’engager dans une vision que je ne partage pas. On ne fait pas de stratégie. » Comment expliquer à une population que deux hommes unis en apparence pour conduire les projets béthunois ne le seraient pas pour briguer un mandat d’une autre strate ? La personnalité de Nicolas Sarkozy, jugée clivante par Olivier Gacquerre, rebattrait les cartes selon lui. « Si Nicolas Sarkozy gagne la primaire, je ne suis pas sûr que tout le monde le suivra », estime l’élu.
Il y a quelques jours, interrogé dans nos colonnes, André Flajolet, maire LR de Saint-Venant, était allé plus loin, espérant que les préinvestitures enregistrées dans son parti devraient être revues si un autre que Nicolas Sarkozy gagnait la primaire.
Les échanges entre les deux Béthunois, hors questions municipales, risquent de s’intensifier ces prochains mois... PHOTO ARCHIVES «LA VOIX»

Les échanges entre les deux Béthunois, hors questions municipales, risquent de s’intensifier ces prochains mois... PHOTO ARCHIVES «LA VOIX»

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10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 18:00

Titre d'un article de la Voix  du Nord  du 4 octobbre dernier...

 

Récemment, à l’Assemblée nationale, le député Stéphane Saint-André est intervenu au nom du groupe Radical, Républicain, Démocrates et Progressiste pour donner un avis sur le projet de loi sur la transparence, la lutte contre la corruption et la protection des lanceurs d’alerte. Le député de la 9 ecirconscription du Pas-de-Calais s’est aussi « élevé contre les rémunérations scandaleuses de certains grands patrons », qu’il qualifie de « moralement intolérables et économiquement inaceptables ». Le parlementaire demande « à fixer des limites » et prône «un seuil de revenu maximum...

 

On pourrait presque applaudir si on oubliait ses précédentes indemnités lorsqu'il cumulait celles de député, de maire, et de vice-président d'Artois Comm, quand bien même certaines étaient écrétées...Cela représentait un joli pactole, ma foi !

Les  "sans-dents" de François, dixit Valérie Tierweiler, apprécieront.

 

 

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