(Paraphrasé par Patrick Etienne, "poéton" (comme il se qualifie) québécois, sur Planète Québec )
La Cigale, ayant chanté tout l’été,
(Il fut un temps où le travail représentait
une valeur sûre dans notre pays, des mains
qui étaient fiers de leurs labeurs)
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
(Notre pays, hélas, est devenu paresseux,
oisif, cagnard, musard, et désoeuvré !)
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau).
(La crise de 2008 continue d’enfoncer de
plus en plus les classes pauvres et
destituées !)
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu’à la saison nouvelle.
(L’Europe a bien mauvaise mine aujourd’hui,
notre pays s’enfonçant dans les dettes
plus profondement, chaque année !)
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l’août, foi d’animal,
Intérêt et principal.
(Vous savez ce que dit la Bible à ce sujet ?
« Le riche gouverne les pauvres, et celui qui
emprunte est serviteur de l’homme qui prête. »
(Proverbes 22:7)
La Fourmi n’est pas prêteuse ;
C’est là son moindre défaut.
(Je ne crois pas que les Etats-Unis veillent
vraiment venir au secours de l’Europe ; ils
préfèrent la piller !)
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
(Un jour ou l’autre, il faut payer la facture,
les années grasses sont loin derrière nous,
et nous commençons à en payer le prix fort !)
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
(Le monde change et se transforme à grande
vitesse, les puissants d’hier peuvent du jour
au lendemain se retrouver ruinés !)
Vous chantiez ? J’en suis fort aise :
Et bien ! Dansez maintenant.
(Je ne sais pas si les Français ont beaucoup de
cœur pour chanter aujourd’hui ? De gros nuages
noirs s’amoncellent à l’horizon, l’orage est prêt
à éclater !)
Conclusion :
Avons-nous été assez sages pour nous préparer aux temps difficiles qui nous attendent ? Ou avons-nous gaspillé toutes ces années futilement dans la recherche égoïste de notre propre confort et du plaisir ?
Le temps sera fidèle pour nous le dire, mais en attendant soyons comme la fourmi pour nous préparer le mieux que nous le pouvons, pas seulement physiquement, mais moralement aussi...avant tout dans notre cœur et en esprit !