Piqué au vif par « une inutile polémique » concernant les difficultés d'entraînement des athlètes ...
au vieux stade de la Rotonde(notre édition de mardi), le premier adjoint chargé des sports, Olivier Gacquerre, réagit dans un long communiqué où il tient à apporter quelques « éléments de
clarification ». Extraits.
Lucide, l'élu MoDem précise d'abord que « " Béthune la Sportive" ne se fera pas en un jour », faisant remarquer que « la majorité doit rattraper 20 années de retard pendant
lesquelles le sport a été mis de côté à Béthune... Olivier Gacquerre chiffre ensuite plusieurs investissements précisés dans cet article. « Nous avons commencé dès notre arrivée la mise en
état de nos structures, notamment la piste d'athlétisme a bénéficié de 30 000 E de réparations. (...) En outre, 6 000 E viennent d'être débloqués pour financer l'acquisition d'une cage de
lancer afin que notre championne Lucie Catouillart puisse s'entraîner à Béthune ».
Côté investissements, le chantre de « Béthune la Sportive » précise à nouveau ceux de 2011 : « Cette année, nous rénovons la salle Victor-Hugo, lançons les travaux d'installation
au port fluvial et finalisons les procédures administratives liées à la construction de notre Maison des sports. » Quant à la piste, puisque c'est bien son avenir et son état qui
inquiètent et intéressent ses usagers, l'édile confirme - sans l'écrire - nos informations en affirmant que « le projet d'extension commerciale à côté de la
voie ferrée va sûrement condamner le site de la Rotonde, dont les équipements seront reconstruits notamment par des fonds privés à quelques centaines de mètres ».
« Bon sens »
« Dès lors, y a-t-il lieu d'engager de lourds crédits pour un équipement qui est voué à disparaître ? Tout ceci n'est qu'une question de bon sens et nous n'en sommes pas moins ambitieux
pour l'athlétisme quand nous soutenons les actions de sports santé, quand nous soulignons la qualité de l'encadrement et des activités et quand nous mettons à l'honneur les résultats de nos
athlètes. »( NDLR : paroles !) Le premier adjoint informe enfin que la ville a accepté la proposition faite parPhilippe Lamblin lors
des Foulées de l'amitié. Celle d'un départ à Béthune de la Route du Louvre 2011 sur une épreuve de randonnée. • CH.-O. B.
L'élu assure par ailleurs ne pas avoir été contacté sur le sujet, pas plus que le cabinet du maire. Nous confirmons, de notre côté, avoir sollicité l'intéressé
ainsi que le directeur de cabinet de Stéphane Saint-André.
Ce jour , toujours dans la Voix du Nord , réponse très sereine et empreinte de courtoisie , de Jean Marc Dendiével , ancien délégué aux sports ;
autre modus operandi :
Jean-Marc Dendievel n'aurait pas fait les choix du premier adjoint
Après la réaction d'Olivier Gacquerre à notre article sur la piste d'athlétisme, voici celle de Jean-Marc Dendievel, ...
ancien conseiller délégué aux sports, aux propos de l'élu MoDem. « Il me paraît injuste de dire "que la majorité doit rattraper 20 années de retard pendant lesquels le sport a été mis de
côté à Béthune" » comme l'indiquait le premier adjoint.
Les clubs sportifs. - « Oui au cours de son dernier mandat, Jacques Mellick a admis que tout n'avait pu être fait pour le sport.
Il convient de préciser que peu de villes peuvent se flatter d'avoir autant de clubs sportifs (...). Ce n'est pas d'aujourd'hui. Cela date de la municipalité de Maître Henri Pad. »
Les infrastructures. - « Peut-on ignorer que c'est Jacques Mellick et son premier adjoint de l'époque Bernard Seux qui ont fait la salle Marguerite-Yourcenar, une des
plus belles salles de tennis de table du pays, la salle Henri-Louchart destinée en particulier au badminton, les terrains du stade Carpentier et du centre sportif créés notamment pour le
rugby, des salles de tir et de javelot à Catorive, la piste d'athlétisme si décriée aujourd'hui (mais il y a plus de 20 ans). Quant à la superbe salle Jacques-Carette, au lycée Blaringhem,
régionale certes, elle n'est quand même pas là par hasard, tout comme la piscine aux retombées si importantes. La patinoire a été pendant ces 20 ans la seule du Pas-de-Calais. La salle de
gymnastique projetée par Jacques Mellick et engagée sous Bernard Seux est si récente qu'il paraît indécent de la détruire, même en la refaisant ailleurs. »Les choix d'Olivier
Gacquerre. - « La tâche n'est pas facile pour (lui). Il a fait des choix que je ne critiquerai pas, simplement je n'aurais pas fait les mêmes. Oui
au principe de la maison des sports mais il existait des bâtiments anciens adaptables. Pourquoi pas l'aviron, mais les coûts sont très élevés. Par contre rien n'a été fait pour la salle
Léo-Lagrange depuis 3 ans, rien n'a été envisagé pour la réécriture du centre sportif, la patinoire a été abandonnée et je n'entends plus parler d'une salle indoor d'athlétisme au lycée
Malraux. Tout cela était écrit dans le programme de Jacques Mellick et son équipe. » Le jugement du premier adjoint. - « Je critiquerai par contre, à cause
justement de la difficulté de la tâche, Olivier Gacquerre sur son jugement sur les 20 dernières années. Il ne fallait pas rejeter, comme d'habitude, toute la
faute sur les autres. Il aurait été plus convenable de remercier (...) les adjoints aux sports et conseillers délégués qui se sont succédé depuis 20 ans (...). » •
Nous n'ajouterons pas d'autres commentaires .Comme dirait Arlette Chabot : A vous de juger !