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  • : Le blog d' "Aimer Béthune" : infos diverses sur la vie béthunoise et tant d'autres choses...
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18 juillet 2016 1 18 /07 /juillet /2016 17:14

 

Felice Gimondi a remporté le Tour de France 1965

 

 

Après le ballon rond, les français vivent au rythme des étapes du Tour de France cycliste qui se termine dimanche prochain sur les Champs Élysées. En 1965, les béthunois ont assisté au départ de deux tours cyclistes.

 

Le 24 juin 1965, la Ville accueillait le départ de la 5ème étape du Tour de l’Avenir. Avant le départ prévu à 9h45, un groupe de mineurs remit devant l'Hôtel de Ville une lampe au maillot jaune l'Allemand Peffgen. Une remise en présence du Président de la Fédération Française de cyclisme. Au pied du beffroi, un groupe de danseurs polonais de la cité du 8 Ter et quatre Charitables donnèrent une dimension historique à cette étape.

 

Des célébrités de la chanson étaient même présentes sur la Grand Place comme Adamo. A 12h05, les béthunois pouvaient apercevoir le passage des coureurs du Tour de France avec le local de l'étape Henri Duez.

Des coureurs partis de Roubaix qui se rendaient à Rouen dans le cadre de la troisième étape remportée par l'italien Felice Gimondi (notre photo) qui consolidait son maillot jaune.

 

 

Arnaud WILLAY

 

(parution dans La Voix du Nord, le 17 juillet 2016)

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7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 12:19

C’était votre question-réflexe, juste après vous être réjoui de la confirmation du retour d’un cinéma à Béthune : où alliez-vous vous garer le temps des travaux, une fois le parking sauvage condamné ? La réponse : tout devrait être calculé pour ne pas perdre de places de stationnement. Si tout va bien.

1. Fin d’année: adieu le parking sauvage

Maintenant qu’il a franchi le dernier obstacle (celui du Conseil d’État), David Henochsberg, le PDG d’Étoile Cinémas, est pressé de lancer les travaux. Il se donne l’été pour réactiver banques et partenaires, et mise sur les premiers coups de pioche « en novembre ou décembre ». De ce jour-là, c’est inévitable, « le parking sauvage sera inaccessible ». Ce qui, sans compensation, serait une catastrophe pour les plus de 200 automobilistes qui en profitent chaque jour.

2. Tadao et la SERNAM libèrent de l’espace

C’est selon Olivier Gacquerre le bon côté du retard du chantier du cinéma : les opérations devraient s’emboîter. Tadao doit déménager d’ici la fin de l’année pour migrer sur la zone Washington, libérant ce qui fera office de parking provisoire. C’est pareil du côté de la SERNAM ; pour fin 2016 aussi, l’EPF doit abattre les bâtiments encore debout, agrandissant l’espace de stationnement. « Il n’y aura pas de parking en silo, uniquement du surfacique des deux côtés. La difficulté, c’est de gérer une opération à tiroirs. » Dans un autre registre, les travaux du parvis de la gare doivent débuter à la rentrée, ce qui, à défaut d’impacter le stationnement, jouera sur la circulation. Le maire évoque « une réunion de cadrage le 21 juillet » avec Étoile Cinémas, l’Établissement public foncier..., pour bâtir un calendrier.

3. Le parking TER agrandi

Un gros potentiel. Pour l’instant, les 120 places sont accessibles à tous, côté rue Lebas. C’est la partie de l’agglomération, « dans le cadre de sa compétence d’aménagement de parcs de stationnement liés aux gares ». Artois Comm. résume : « À la demande de la ville, l’agglomération a donc saisi l’EPF, qui doit acquérir l’actuel parking SERNAM, propriété de RFF, afin de déconstruire rapidement et par phases les halles, et d’ouvrir l’ensemble au stationnement par un aménagement provisoire. L’aménagement définitif du parking sud sera réalisé en même temps que le Pôle d’échanges, après réalisation des travaux de la passerelle. Théoriquement en 2020. D’ici là, le parking actuel subsistera. » Bonne nouvelle, la capacité à terme explose. « La ville a souhaité qu’on revoie les prévisions, afin de dégager 250 places au sud des voies, côté Lebas, et 500 places au nord, côté place Mitterrand. Nous sommes donc au final sur 700 à 750 places. » La Région participera au financement. La règle : le parking TER sera réservé aux usagers du train... et gratuit.

La destruction des bâtiments de la SERNAM aidera à compenser la fin du parking sauvage.

4 Une réserve de 200 places

Bref, l’idée est de ne pas perdre de places de stationnement le temps des travaux, et d’en gagner après. Si toutefois des retards gênaient l’enchaînement des chantiers, le maire promet « une réserve temporaire de 200 places, l’espace vert à l’entreé de l’avenue Armand-Racine, une propriété de la SNCF. » Possible repli aussi : se garer sur les parkings déja aménagés dans les gares voisines, Beuvry par exemple.

ZOOM : GRATUIT OU PAYANT ?

Pour les 103 places dont disposera le cinéma, ce sera payant, contingent de Q Park,... sauf si vous allez voir un film ; une manière de privilégier la clientèle, logique.

Le parking TER et ses 700 ou 750 places sera, lui, gratuit, mais réservé aux usagers du transport ferroviaire.

Et la zone bleue ? Olivier Gacquerre : « Dès l’instant que nous offrons de nouvelles solutions pour se garer, on peut étendre la zone bleue. Deux vignettes par logement, pour faciliter la vie des habitants, et une limitation à 2 h pour les véhicules de passage. » Ceci « au plus tard le 1er janvier ».

 ISABELLE MASTIN pour La Voix du Nord

 

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 21:25

C’est comme si c’était fait ! Mardi soir, les élus béthunois ont voté la signature de la promesse de vente pour l’hôtel Beaulaincourt. Treize chambres et suites seront aménagées, ainsi qu’un restaurant gastronomique et un bar. C’est un établissement de standing qui va voir le jour, visant les quatre étoiles… voire plus.

PUBLIÉ LE PAR ANNE-CLAIRE GUILAIN pour la Voix du Nord

 

« Xavier Lucas a eu un véritable coup de cœur pour l’édifice », assure son bras droit Tony Frassint, de la Financière Vauban. L’hôtel Beaulaincourt est d’ailleurs pour l’homme d’affaires « un investissement personnel ». Car Xavier Lucas ne souhaite pas revendre l’établissement après travaux et va faire appel à un hôtelier pour l’exploiter.

Mais ce coup de foudre a un prix : 360 000 € pour l’achat du bâtiment, près de 2,5 millions HT pour les travaux, et une enveloppe supplémentaire de 614 000 € pour des postes divers. Car pour ce bâtiment néo-classique classé aux Monuments historiques, impossible d’installer des fenêtres en PVC. Les travaux devront respecter des conditions strictes. Rien que pour la toiture, il faudra débourser 280 000 € HT. Et 270 000 pour le ravalement de façade.

Ouvert en 2018 ?

Il faudra aussi respecter tout ce qui fait la valeur historique de cet ancien hôtel particulier puis tribunal : les voûtes de la cave, le grand escalier avec sa rampe en fer forgé, les deux grands salons décorés de boiseries. « Nous tablons sur une réhabilitation complète de l’ensemble et il faudra revoir les différences de niveaux qui sont en nombre à l’intérieur et l’adapter aux personnes à mobilité réduite. La surface est assez petite, 1 400 m2 de plancher, mais nous comptons y installer 13 chambres et suites, un restaurant de 60 couverts et un bar. Le tout en conservant le patrimoine et le charme de l’hôtel », précise M. Frassint.

Côté calendrier, il faudra prévoir 4 à 5 mois d’instruction et 13 mois de travaux, qui pourraient commencer début 2017.

Dès 2018, les touristes pourront donc réserver une suite dans cet hôtel raffiné, au patrimoine préservé. Les investisseurs comptent bien obtenir les quatre étoiles, « minimum » précise Tony Frassint.

110 € la nuit ? 35 € le repas ?

Et combien coûtera une nuit à l’hôtel Beaulaincourt, vu ses prestations de luxe ? Si on se réfère à l’étude de faisabilité du projet, présenté en conseil municipal, la Financière Vauban a tablé sur un prix moyen oscillant entre 100 et 110 euros pour une nuit. Pour le restaurant gastronomique, il faudra compter entre 30 et 35 euros un repas. Pas excessif sur le papier pour un établissement qui pourrait concurrencer La Chartreuse de Gosnay, qui affiche des tarifs aux alentours de 250 euros pour une nuit dans une chambre quatre étoiles.

Mais rien n’est fixé. Ce sera à l’hôtelier, qui aura en charge l’exploitation de l’établissement, de fixer les tarifs. Et il pourrait les revoir à la hausse…

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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 16:14

 

Béthune : feu vert du Conseil d’État pour le projet de cinéma dans le centre-ville.
 
Plus rien ne s’oppose, a priori, au retour d’un cinéma dans le centre-ville de Béthune. Après trois ans de procédures, la plus haute juridiction administrative du pays vient de confirmer les autorisations accordées à Étoile cinémas par les commissions départementale puis nationale d’aménagement commercial pour la construction d’un ensemble de neuf salles (1 726 places) à proximité de la gare.
La société Bruaymond, qui exploite le Mega CGR de Bruay-la-Buissière, essayait depuis le début de bloquer l’arrivée de ce rival. Elle reproche notamment au projet des contradictions dans le protocole d’accord conclu entre le promoteur et la commune autour de la programmation de salle.
Autre argument, la « réduction de la pluralité de l’offre cinématographique ». Mega CGR estime également que « le projet n’avait pas prévu suffisamment de places de parking pour ne pas compromettre les objectifs d’aménagement du territoire, d’urbanisme, de qualité et d’insertion environnementales ». Le chiffre de 480 places avancé dans un premier temps avait été réduit à 103 en 2012.
Enfin, le Mega CGR (12 salles, 2 600 fauteuils) s’inquiète aussi « de l’impact du projet sur le cinéma qu’il exploite ». Le Conseil d’État n’a retenu aucun de ces arguments. Il confirme donc la validité des autorisations et la légitimité du projet qui ramènera un cinéma dans le centre-ville, douze ans après la fermeture du Sully.

Quand commenceront les travaux?

Petite respiration pour le maire de Béthune, hier après-midi : « C’est une très, très bonne nouvelle avant les vacances », note Olivier Gacquerre. Il devrait revoir prochainement le patron d’Étoile cinémas, David Henochsberg, pour « tout repositionner ».

« Il faut qu’on cale les calendriers », explique l’élu, faisant référence aux travaux dans le secteur de la gare, qui commenceront dès septembre par la transformation du parvis sud, au pied de la passerelle. Les parkings et le déménagement du dépôt de bus Tadao devraient suivre.

Le cinéma, c’est « le point de départ, la locomotive qu’on attendait pour le renouveau du quartier de la gare. C’est la lutte contre les friches, certaines formes d’insalubrité, c’est l’occasion d’attirer de nouvelles activités. Tout le pôle loisirs prend corps et le chantier du bus à haut niveau de service se met en route. »

Machine relancée

Pour Olivier Gacquerre, le côté administratif des choses est plié. La balle est désormais dans le camp d’Étoile cinémas. David Henochsberg, son PDG, envisage le démarrage des travaux en novembre ou décembre. « On doit discuter avec le constructeur sur la révision des prix puisqu’on a stoppé les investigations il y a deux ans. On va essayer de tout redémarrer pour tout consolider et rentrer dans le dur. Le dossier était en hibernation. N’ayant pas de réponse, je ne pouvais pas relancer les différentes opérations », explique David Henochsberg, qui espère avoir totalement relancé la machine avant fin juillet. Le projet demeure inchangé, avec un investissement aux alentours de 9 M€.

Dans le même ordre d’idées, David Henochsberg entend recontacter « les enseignes commerciales approchées il y a deux ans » et réactiver le contact avec le partenaire qui a un projet de bowling.

« Reste à boucler le tour de table financier, qui n’avait pas été concrétisé faute d’autorisation», résume Olivier Gacquerre, pour qui le projet va participer au « rayonnement de Béthune». D’ailleurs, « je ne m’inquiète pas pour le cinéma de Bruay, reprend le maire. Il y a une cohabitation possible. Notre but est d’attirer la population du Bas-Pays qui va vers Lomme, Liévin ou Lille ».

Le calendrier commun à Étoile cinémas et à la ville sera mieux cerné fin juillet. À compter de la pose de la première pierre, une année de chantier est prévue.

BENOÎT FAUCONNIER ( dans la Voix duNord du 28.06.22016 )

Nous avons tenté de joindre CGR, sans succès.

 

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6 juin 2016 1 06 /06 /juin /2016 17:40

Béthune: le parc Catorive boudé par les riverains, occupé par des squatteurs

De nouvelles structures, un parc joliment recréé, des entrées d’immeubles réaménagées pour la sécurité… Catorive a tout pour paraître accueillant. Sauf qu’il s’agit plutôt d’un quartier mal fréquenté quand une bande d’individus s’emparent des lieux. C’est le début d’après midi, plusieurs personnes arrivent dans le parc avec leurs bouteilles d’alcool à la main, pendant que les promeneurs déjà présents préfèrent quitter les lieux. « Je suis avec ma petite fille, je repars, elle n’a pas besoin d’assister à un tel spectacle. Ils squattent les jeux, boivent des coups, explosent leurs bouteilles en verre. On ne peut rien dire sans être agressée, ils n’ont aucun respect et restent jusqu’à pas d’heures ! » raconte une mamie du quartier. Au cours de l’après-midi, ils sont rejoints par d’autres et tous continuent de boire. La fin de journée approche, les riverains ne s’aventurent plus dehors. « Je n’ose même pas laisser ma fille de 15 ans aller dans le parc. Ici on vit dans la crainte et la peur » raconte un autre habitant.

Des incivilités dénoncées dans tout le quartier

Ce n’est pas seulement à cet endroit que l’on relève des incidents, mais dans tout le quartier de Catorive. « J’étais en train de promener mon bébé quand un homme est arrivé comme un fou à moto-cross, raconte une riveraine. Je lui ai demandé s’il n’était pas complètement malade. Il m’a insulté et a recommencé. Je suis allée en mairie pour signaler l’incident, mais ils m’ont dit que j’exagérais et que je n’avais qu’à appeler la police ! Mais la police ne se déplace plus aussi facilement. Je suis dégoûtée de leur réaction, maintenant je ne me promène plus ici ». Beaucoup de projets avaient été mis en œuvre pour permettre une certaine sérénité au sein de Catorive et assurer une meilleure sécurité. Malheureusement, il n’en demeure pas moins vrai que les riverains attendent toujours l’aboutissement des promesses qu’on leur a faites.

J. W. dans L'Avenir de l'Artois

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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 17:06

Il ne pleut plus mais le niveau de la Lawe continue à monter dangereusement. La rivière reçoit toutes les eaux en amont et dans certains quartiers, on frôle la catastrophe, notamment à Catorive et près de la piscine.

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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 17:00

Qui a dit, il n'y a pas si longtemps, que la rue du RABAT n'était pas inondable???

 

 

 

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19 mai 2016 4 19 /05 /mai /2016 18:00

Une étude révèle que la présence d'arbres, dans une ville, contribue significativement à gérer son stress.

Les arbres en ville diminuent le stress

Ce sont des chercheurs de l'université d'Illinois (États-Unis) qui ont eu l'idée de chercher si la présence d'arbres, dans une ville, avait un impact sur le bien-être des habitants. Une question très importante en matière d'aménagement urbain, quand on sait que bien des villes nouvelles, ou des banlieues, ont quasiment fait l'impasse totale sur la verdure, sous toutes ses formes, car elle est contraignante ! Elle prend de l'espace, nécessite de l'entretien, il faut tailler les arbres et ramasser les feuilles... Pourtant, la présence d'arbres en ville est un bienfait, c'est désormais prouvé.

Peu importe quels sont les arbres présents en ville

Les réactions de 160 personnes, réparties en plusieurs groupes, ont été analysées de près. Toutes soumises à des sources de stress standardisées, selon des protocoles de recherche établis pour que ces stress soient comparables entre les individus, elles ont ensuite pu voir des images tri-dimensionnelles de villes, avec plus ou moins d'arbres. La densité d'arbres sur ces images allait de 2 %, c'est à dire quasi inexistante, à 62 %, Et surprise ! Plus les arbres étaient présents sur les images projetées, plus les participants récupéraient rapidement de leur stress, selon les signaux vitaux mesurés et analysés par les chercheurs. Les cobayes de cette expérience, interrogés sur les images qu'ils venaient de voir, ont confirmé ce que les données physiologiques ont révélé.

À noter que l'expérience présentait aux participants des arbres de différents types. Tous ont eu le même effet sur les participants. Peu importe donc qu'il y ait des chênes, des platanes ou des sapins dans votre ville, l'important c'est qu'ils y soient !

En France, la ville à la plus forte concentration d'arbres par habitant est Versailles, grâce au parc du château, qui est également le plus grand espace vert d'Europe installé au coeur d'une ville. 

Les arbres en ville diminueraient le stress, sauf...dans la cité de Buridan si l'on en croit certains habitants.

Un cerisier du Japon, en pleine santé  paraît-il , dans un boulevard de l'hyper-centre, coupé parce qu'il était "malade" a-t-on répondu à la riveraine mécontente !? 

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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 09:10

Des années qu’elle nargue le centre-ville de toute sa décrépitude. Mais ça ne devrait plus durer : la friche de l’ancienne Sécurité sociale, rue Herriot, à Béthune, est entre les mains d’un promoteur. Elle devrait se transformer en appartements hauts de gamme, et garder sa façade. Son nom est évocateur : Ardéko...

Du bâtiment actuel, seule la façade sera consolidée et préservée. Les appartements se répartiront sur six étages.

1. Une verrue près du beffroi

Des tags plus ou moins poétiques qui habillent ses portes, des arbres qui poussent entre ses briques... L’ex-sécu, entre autres vocations (lire ci-dessous), a mal vieilli. Voilà bien dix ans que son ancien propriétaire tentait de la reconvertir en logements, mais entre changements de municipalités et exigences des Bâtiments de France, la barque ne s’était guère éloignée du bord.

2. L’entrée en jeu de European Homes

Arnaud Hu, du cabinet béthunois 2H Architecture, lui, y travaille depuis un an et demi. Pas simple, en particulier parce qu’il fallait préserver la belle hauteur sous plafond tout en créant assez d’appartements pour atteindre un seuil de rentabilité réaliste. Ce qui a changé, c’est que European Homes est entré en jeu, belle rencontre entre le promoteur-constructeur, le propriétaire du lieu, Joël Duquenne, et la mairie pas mécontente de se débarrasser d’une friche aussi imposante. Une opportunité aussi pour un groupe français connu sur le territoire depuis 1973, « et depuis 20 ans la région Nord », précise Hélène Dewyn, chargée de développement.

3. Pourquoi Béthune ?

Béthune, European Homes connaît pour y avoir bâti le Clos de l’Artois, rue d’Aire. « Béthune a un vrai potentiel, c’est une ville riche par son architecture, son activité... » Mais l’ancienne Sécu, c’est autre chose : un programme neuf, certes, conforme aux habitudes du promoteur, mais sur une base existante. « Nous allons garder la façade Art-déco et abattre derrière. Mais les parties communes rappelleront le passé. »

4. Convaincre les Bâtiments de France

C’était ça, le plus compliqué, mais « nous avons su travailler ensemble, comme un orchestre, jusqu’à ce que tout sonne juste. L’ABF voulait que nous gardions la façade et nous étions d’accord. » Et puis il y a le côté technique, pas évident, d’un chantier en centre-ville. « Nous devons consolider la façade et installer la base de vie à côté. »

5. Le projet en résumé

L’architecte a imaginé six étages, dont un panoramique (imaginez la vue) et 34 appartements (résidence principale ou défiscalisation), du studio au T4, en duplex aux 5e et 6e étages. Les plafonds font jusqu’à 3 m, avec possibilité de mezzanines. Le prix oscillera entre 2 800 et 3 000 € du m2, conforme à la moyenne béthunoise pour un appartement neuf nous précise un notaire (2 500 €-2 900 €). Alors, chez European Homes, on est optimistes : « Nous recevons des demandes, l’architecte aussi. » Notamment de Béthunois qui revendraient bien leur grande maison difficile à entretenir contre un appartement douillet. Aucune vente n’est conclue à ce jour.

6. Le calendrier

Le permis de construire suit son cours. Pour lancer les travaux, il faut vendre 40 % des appartements sur plans. La commercialisation débute cette semaine. Premières livraisons espérées fin 2018.

 

La petite histoire de la friche

L’histoire récente retient que le bâtiment a hébergé la Sécurité sociale, transférée ici en 1965, et aussi le Centre de danse et de chorégraphie. Mais une date reste gravée sur la façade : 1928, quand l’architecte René Évrard a offert des murs à la justice de paix ou aux cours municipaux (musique, solfège, compta, sténo-dactylo...).

La IIe Guerre mondiale aussi a marqué l’endroit, et pas que pour l’organisation du ravitaillement dès 1944, suite aux bombardements du quartier des Cheminots. Le groupe scolaire Buisson avait été détruit mais dès le 2 octobre, grâce aux mesures prises par le maire Anselme Beuvry, les cours avaient repris pour les garçons dans la rue Herriot, les demoiselles étant accueillies au collège de jeunes filles.

Par ISABELLE MASTIN pour la Voix du Nord

 

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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 09:04

Pierre-Emmanuel Gibson, le premier adjoint au maire de Béthune, a été sérieusement blessé dans un accident de la route, dans la nuit de lundi à mardi, sur l’autoroute A1, à hauteur de Roye, dans la Somme.

Il revenait à Béthune après des réunions programmées à Paris quand, vers 1 h, à hauteur de Roye, sur l’autoroute A1, il aurait percuté un camion, pour une raison indéterminée. Après le choc, sa voiture a fait une embardée.

Blessé, il a été transporté par les sapeurs-pompiers au centre hospitalier d’Amiens, où il est soigné. Les vertèbres cervicales de l’élu béthunois sont particulièrement sous surveillance.

Pierre-Emmanuel Gibson, 30 ans, devrait être soigné à Amiens au moins jusqu’au milieu de la semaine prochaine.

Si les blessures sont qualifiées de sérieuses, M. Gibson ne devrait pas souffrir de séquelles. La durée de sa convalescence n’a pas été déterminée. Elle obligera l’élu à raréfier ses apparitions dans le secteur pendant un certain temps. Toutefois, expliquait-il hier par téléphone, une transition est assurée à la mairie de Béthune pour prendre en charge les dossiers de sa compétence. Dossiers qu’il dit suivre à distance. Idem au sein de son mouvement politique, Les Républicains, puisque Pierre-Emmanuel Gibson exerce, depuis peu, les fonctions de vice-président de la fédération du Pas-de-Calais, chargé de l’organisation des primaires.

( Nord-Éclair du 29.04.20116 )

Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

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