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  • : Le blog d' "Aimer Béthune" : infos diverses sur la vie béthunoise et tant d'autres choses...
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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 14:41

Il est, paraît-il, question de limiter dans le temps le régime (récemment mis en place) de l'auto-entrepreneur qui gênerait les artisans au lieu de faire bénéficier ces derniers des facilités qu'il offre. Ce régime, selon un point de vue publié dans le journal Les Échos, des 24 et 25 mai 2013, représente 56 % de la création des entreprises en France. Il crée 5 milliards d'euros de PIB par an, rapporte plus de 1 milliard dans les caisses de l'État

75 % de ceux qui ont choisi ce régime déclarent qu'ils n'auraient jamais créé d'activité sans son existence. Et voici que l'on va de nouveau, en supprimant le régime en question, ligoter ceux qui commençaient à être délivrés de multiples entraves réglementaires. Voilà comment on tue les idées en France. Voilà comment on fait partir les jeunes. Voilà comment on sclérose un pays car ainsi on décourage, on développe le pessimisme et la passivité. On assassine l'esprit d'entreprise.
auto-entrepreneurs.jpg

La France fait-elle toujours rêver les Français ? La plupart d'entre eux l'admirent mais, ainsi que de nombreux touristes, peut-être la voient-ils d'abord comme un musée. Un musée qui ne suffit pas à susciter l'enthousiasme des Français. Ceux-ci seraient plus déprimés que jamais et beaucoup de jeunes s'en vont à l'étranger. Ces départs inquiètent car ce sont les plus audacieux qui s'en vont.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 14:03
L’étatisme coupable : la France en meurt et le système politique en vit.

Dénonçant en
1906 le dépérissement progressif d’une France jadis puissante mais aujourd’hui gouvernée par une caste n’ayant pourtant « à la bouche que les mots retentissants de liberté, de progrès et d’émancipation », le journaliste et député Jules Delafosse y voit l’œuvre de l’étatisme régnant en maître, mainmise de l’État sur toutes les manifestations de l’activité humaine, héritage de la Révolution française privilégiant une fonction publique budgétivore au détriment des initiatives individuelles et favorisant des responsables politiques qui, mangeant au râtelier du pays, sont directement coupables de sa ruine...

C’est la République qui a donné aux fonctions publiques cette extension meurtrière. L’administration générale de l’État coûte aujourd’hui cinq ou six cents millions de plus que sous l’Empire, non compris les budgets de la marine et de la guerre. Il faut en chercher la cause dans le népotisme de parti qu’elle cultive comme un jardin. Tout sénateur et tout député ministériel traîne après lui une bande de clients électoraux dont on paie les services ou la parenté en grugeant le budget. C’est pour cette marmaille budgétivore qu’on a élargi les cadres, multiplié les emplois, et tout cela mange au râtelier de l’État. La France en meurt : mais le régime en vit.

On parle de réformes. En voilà une, et des plus pressantes qui soient au monde. Réduire des trois quarts les fonctions publiques, quelle économie d’argent ! s’exclame Delafosse. Et surtout quelle économie d’hommes ! Quelle magnifique rénovation d’activité et d’énergie pourrait s’ensuivre ! Malheureusement ce n’est pas du régime actuel qu’il faut l’attendre. Son idéal est tout contraire ; c’est l’étatisme, c’est-à-dire la mainmise de l’État sur toutes les manifestations de l’activité humaine.



> La suite sur http://bit.ly/LUfbW8
L’étatisme coupable : la France en meurt et le système politique en vit Dénonçant en 1906 le dépérissement progressif d’une France jadis puissante mais aujourd’hui gouvernée par une caste n’ayant pourtant « à la bouche que les mots retentissants de liberté, de progrès et d’émancipation », le journaliste et député Jules Delafosse y voit l’œuvre de l’étatisme régnant en maître, mainmise de l’État sur toutes les manifestations de l’activité humaine, héritage de la Révolution française privilégiant une fonction publique budgétivore au détriment des initiatives individuelles et favorisant des responsables politiques qui, mangeant au râtelier du pays, sont directement coupables de sa ruine... > La suite sur http://bit.ly/LUfbW8
On pourrait encore faire la plupart de ses analyses en 2013!
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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 13:35

Sur le site des " Dialogues Stratégiques ", Véronique Ange-de-Friberg interroge Luc FERRY, philosophe, écrivain, universitaire, homme de lettres et  ancien ministre, notamment à propos de l'un de ses livres sorti en 2010 : La révolution de l’amour. Pour une spiritualité laïque.
En ce mois de mai, et comme chaque année aux environs du 9 mai, avait lieu la semaine de l'Europe. L'organisation de l'Europe est d'une actualité brûlante. Car c'est bien au travers d'une Europe revue et corrigée que nous pourrions résoudre bien des problèmes auxquels sont confrontés la France et d'autres pays européens.
Sur ce sujet, les réflexions de Luc Ferry  sont d'une très grande pertinence.

VA :En 2012, nous avons commémoré les 20 ans du marché unique (plus exactement l'achèvement du marché unique européen) : comment réconcilier les peuples, et en particulier les Français, avec le rêve européen (simples citoyens, industriels, entrepreneurs, politiques…) ? Comment donner un nouvel élan au marché unique, favoriser l’économie sociale et la coopération en Europe dans un climat de saine compétition, tout en accroissant l’efficacité économique dans ce contexte de défiance et, disons-le, de désamour, européen ?

LF :  Il existe deux réponses possibles, à ce qu’il me semble. Tout d’abord, il faut distinguer Europe et Union européenne. Il faudrait que nos politiques parlent davantage de l’Europe avant de parler de l’Union européenne, qui est un artéfact compliqué, qui ne fonctionne pas très bien. On parle de la paix en Europe, mais les jeunes générations s’en tapent. La paix va de soi pour elles, et il n’est même pas tout à fait certain que, faute de la connaître, elles n’aient pas une certaine nostalgie de la guerre.
Il faut plutôt mettre l’accent sur l’Europe en tant qu’espace de liberté, de  civilisation, d’autonomie à tous les niveaux : politique, juridique, familial, esthétique, etc. L’Europe, c’est d’abord et avant tout la civilisation de la peinture hollandaise, qui n’est plus religieuse, et du mariage d’amour qui n’est plus imposé, pour évoquer deux symboles, bien plus encore que la civilisation de la paix. Quand on voyage, on est frappé par le fait que nous vivons, non seulement dans un espace de prospérité incroyable, mais plus encore dans un espace de liberté inimaginable ailleurs. Parler de paix à des jeunes de 15 ou 20 ans qui n’ont jamais connu la guerre n’a pas grand sens. Parler de prospérité à des jeunes Européens touchés de plein fouet par le chômage (50% des jeunes espagnols sont chômeurs et quittent le foyer familial en moyenne à 31 ans  et il y a, même chez nous, 20% de chômage chez les jeunes !) n’est pas fait pour les convaincre non plus.
La deuxième réponse consisterait à expliquer pourquoi l’Union européenne est importante : l’union européenne étant entendue ici comme l’infrastructure, le support de la civilisation européenne. Si l’Union explose, cette civilisation risque tout simplement de disparaître. Tant que l’Inde et la Chine n’étaient pas des acteurs importants du monde capitaliste, de la mondialisation « libérale » au sens où nous l’entendons aujourd’hui, tant que les BRICS ne comptaient pas, l’Europe pouvait vivre assez tranquillement dans un certain libéralisme économique, dans une politique du laisser faire, laisser passer. Mais aujourd’hui, ne pas avoir de politique sociale, économique et monétaire européenne est juste absurde. Une zone euro avec 17 taux d’endettement différents, donc 17 taux d’intérêt différents sans politique monétaire commune est un non sens.
L’enjeu, aujourd’hui, serait de réussir à créer une véritable Europe fédérale, au moins sur le plan monétaire et économique,  avec un ministère des Finances européen, avec une BCE (Banque Centrale Européenne) aux ordres de ce grand ministère des Finances capable d’émettre des eurobonds. Cette solution permettrait de sortir de la crise. Nous en sommes incapables aujourd’hui par manque de courage, de lucidité, par repli sur les intérêts nationaux, et parce que nous n’avons pas de grand leader européen, ni en France, ni en Allemagne. Il faudrait que le couple franco-allemand décide de bâtir une Europe fédérale avec les autres Etats, car la  crise de l’euro est évidemment due au fait qu’il n’y a pas de souverain derrière l’euro. Derrière le dollar, vous avez l’armée américaine. Derrière l’euro, vous avez 17 pays qui se tirent la bourre sur le plan fiscal ! Ce n’est pas viable. Cette absurdité ouvre la voie à toutes les critiques, et finit par ouvrir un boulevard  aux extrémistes qui veulent sortir de l’Union. Il faut, au contraire, plus d’Europe, une Europe fédérale, tout au moins sur les plans économique, social et monétaire. C’est vital si on veut éviter le déclin, non pas de l’union européenne, mais de la civilisation européenne.
Avez vous lu, dans ce contexte, le rapport de l'ONU sur les mariages forcés dans le monde ? Une fille sur trois est mariée avant d’avoir atteint 18 ans et, d’ici à 2020, on estime que 142 millions de petites filles seront mariées de force si les tendances actuelles se poursuivent. L’Europe, c’est ce qui a permis de se préserver de cette catastrophe que représente le mariage forcé pour les filles (pour certaines avant l’âge de dix ans). En plus de subir des viols précoces, des problèmes de santé liés aux MST, ces enfants n’auront jamais accès à l’instruction, ni l’occasion de se forger un destin autonome. Si j’étais un homme politique, c’est de cela dont je parlerais : de ce que l’Europe représente en termes de liberté et de possibilités de vie par rapport au reste du monde. Mon propos n’est pas de stigmatiser les autres, mais  de savoir ce que nous voulons comme modèle. Si nous pensons qu’il n’y a pas d’homme libre sans femme libre, il faut expliquer  la signification de la civilisation européenne avant de rentrer dans les questions techniques liées à l’UE.
Que s’est-il passé en Europe pour que nos filles soient préservées de l’horreur du mariage forcé ? Quelles sont nos valeurs ? Comment les défendre et les proposer au reste du monde ? Je ne parle pas de les imposer ; nous ne sommes plus aux temps de la colonisation… Ce n’est évidemment pas en parlant des  eurobonds ou de l’indépendance de la BCE qu’on séduira les foules. Même si ce sont des questions importantes, il faut d’abord parler en termes de civilisation et de valeurs. L’Europe a un modèle à proposer : elle a créé un espace de liberté et de bien-être à nul autre pareil dans l’Histoire, pas même aux Etats-Unis où il existe une « misère noire », sans protection sociale, et un rapport à la laïcité qui n’est pas le même que le nôtre. On n’imagine mal sur nos euros : « In God we trust ». C’est cela qu’il faut faire passer quand on parle de l’Europe.

D'autres sujets passionnants sont abordés tels les relations humaines, la fin de l'histoire - thème développé par Francis Fukyama -, et l'influence des grands médias.
Vous pouvez lire le compte-rendu complet de cette intervention en cliquant ou recopiant dans votre barre d'adresses le lien ci-dessous. 

http://lesdialoguesstrategiques.blogspot.fr/2013/05/luc-ferry-il-ny-pas-dhomme-libre-sans.html
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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 09:31
Diogène de Sinope  était vêtu d'un tribôn ( vêtement grossier ) allant pieds nus, dormant dans un pithos  (une jarre de grande taille), ne possédant rien d'autre et ne subsistant que grâce aux contributions de ses auditeurs ou mécènes.Il désirait vivre et se présentait comme un chien.D'où son surnom de Diogène le Chien.
Quelqu'un blâmait Diogène d'être pauvre.
"Miséricorde ! Lui dit Diogène, tu as pourtant vu bien des gens accéder à la tyrannie à cause de richesse, mais jamais à force de pauvreté."
Nous dédions ces quelques lignes aux plus pauvres de France ainsi qu'aux travailleurs pauvres et aux retraités aux maigres subsides (nouveau genre de souffrance) et à tous ceux qui cherchent désespérément un travail... tant de gens qui ont du mal à survivre. Je sais que ceux qui n'en sont pas liront ces quelques lignes en haussant les épaules; et que certains riront du malheur des autres. Ils vivent en grande partie en l'ignorant ou en feignant l'ignorance. D'autres, qui vivent sur la "bête", nous prendrons pour des illuminés ou des démagogues. Quelques-uns restent l'exception et oeuvrent contre la précarité, bien souvent dans la plus grande discrétion. Nous en connaissons. Rares.
Hommage leur soit rendu.
Aux retourneurs de veste qui sont tentés par le chant de la Sainte Sirène Abstruse,
nous leur conseillons de répondre par la fameuse phrase de Diogène:
"Vire ton cul de mon soleil"
bien que cette réponse fût un tantinet plus respectueuse quand il l'adressa au grand Alexandre, qui lui proposait alors honneur et richesse.


Diogenes
parJohn William Waterhouse 1882,Galerie d'Art de Nouvelles-Galles du Sud  à Sydney. L'artiste a représenté la lanterne, le pithos et les oignons dont le philosophe se nourrit.
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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 14:37
On l'entend partout et tout le temps : les parlements des jeunes sont a-politiques, les Indignés sont a-politiques, les jeunes sont a-politiques, les politologues sont a-politiques, bref, tout le monde est a-politique sauf les horribles individus qui osent affirmer leur appartenance à un parti, ou leur adhésion à un corpus x ou y d'idées politiques.

Ce lieu commun est profondément faux.
Les parlements des jeunes organisent des débats sur des questions politiques, et ce faisant, font de la politique. Par conséquent, ils ne peuvent certainement pas être dit a-politiques.
Les Indignés voulaient légèrement transformer l'organisation de toute la société, ce qui me paraît quelque peu politique...
Les politologues traitent de politique ! Comment pourraient-ils être a-politiques.

Ceci pour dire que le mot « a-politique » signifie bel et bien, qui n'est pas politique, qui n'est pas lié d'une quelconque façon à la politique.
Alors évidemment, si on part du principe que tout est politique, bien sûr le mot même « a-politique » devient une contradiction, un non sens.

Mais même si on accepte que tout n'est pas forcément politique, alors il faut bien admettre que le mot
« a-politique » ne doit pas être confondu avec le mot
« a-partisan ».
Car c'est de cela dont il s'agit la plupart du temps : d'une non appartenance à un parti ou à un corpus idéologique défini.

Vive le mot « a-partisan » donc, et cessons d'abuser à tort et à travers du mot « a-politique ».

Serge Houssard
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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 13:49

Que vous payiez l'impôt sur le revenu ou pas, vous êtes tous contribuables !
Comme nous le rappelle Serge Houssard, il y a 214 sortes d'impôts différents. C'est ce que les citoyens français paient au jour le jour. Vous, moi, votre voisin.
- Impôts directs, impôts indirects, impôt sur les sociétés, IRPP, ISF, CSG, CRDS, TVA...
-Taxes sur le tabac, sur l'essence, sur l'alcool, sur les bijoux, l'eau minérale, le lait... ou sur le ski de fond.
- Droit de bail, taxe d'habitation, taxe foncière...
- Redevance télévisée, droits de donation, droits de succession, surtaxe sur les eaux minérales, écopastille...
Liste loin d'être exhaustive!!!

Gagnez de l'argent : vous êtes taxé.
Dépensez : vous êtes taxé.
Epargnez : vous êtes taxé.
Mourez : vous êtes taxé.

 Le citoyen français moyen travaille du Jour de l'An au 26 juillet, rien que pour payer ses impôts. Ce qui signifie que pendant plus de la moitié de l'année, votre argent ne vous appartient pas. Sur un an, 56,5% de vos revenus vont directement à l'Etat.
La misère fiscale ne fait que commencer ! Les Français épargnent 16,8% de leurs revenus ( pour ceux qui le peuvent ! ) le plus haut taux depuis 1983... et cela éveille bien entendu la convoitise de gouvernements (qu'ils soient de droite ou de gauche) bien plus dépensiers que leurs administrés.
Il en va souvent de même dans vos villes et villages, vos intercommunalités, vos départements et régions.
Qu'il est facile d'avoir de grands projets ( un busway par exemple ), de réaliser des animations dispendieuses, de se faire plaisir quand on est  "cultureux " ou l'ami et mécène de ces derniers, de se faire acheter un véhicule avec le contrat d'entretien, l'assurance, le carburant ( une 508 par exemple ! ) ,....avec l'argent des autres !
Y'en a marre, comme dirait l'autre.
A quand la "révolution"...dans les urnes ?

En mars 2014...souvenez-vous en !!
Nous vous le rappellerons...

« Le jour est proche où nous n’aurons plus que “l’impôt” sur les os. »
de Michel Audiard



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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 13:24

Nos députés sont-ils devenus fous ? Après avoir supprimé les mots « père », « mère », « mari », « femme », ils s’apprêtent à supprimer le mot « race ». Leurs coquetteries sémantiques pourraient faire sourire en se disant que retirer le mot « thermomètre » du petit larousse doit supprimer la maladie.

Nos députés iront-ils jusqu’à éradiquer aussi les mots « cancer », « chômage », « sexe », « jeunes », « vieux », « religion » ? Et s’il on supprimait également le mot « beurre » des recettes des livres de cuisine ? Après tout, le beurre provoque des maladies, cardio-vasculaires, favorise l’obésité.

En supprimant le mot « race » les députés n’hésitent pas à faire un pied de nez à l’un des plus beaux discours habile, courageux et intelligent d’un candidat à la Maison Blanche sur la race, la religion, l’espoir (Obama – Philadelphie « A more perfection Union »). Rayer le mot « race » supprimera-t-il le racisme ?

Qu’importe. François Hollande l’avait rêvé. Les députés l’ont fait. La race n’existe pas. Ne faudrait-il pas  supprimer dès lors et en toute logique la loi « Pleven » relative à la haine raciale ? On se rend vite compte des limites de l’enfumage médiatique qui règne sur la vie politique.  La communication précède, conditionne l’action, au lieu de l’accompagner. Bref, on marche sur la tête. On ne sait plus quoi inventer pour masquer les problèmes, ou magnifier l’inaction.

Fort heureusement, quelques esprits s’insurgent encore contre ces folies politiques, ces dérives idéologiques. Mais il n’est jamais simple de s’élever contre la bienséance, le politiquement correct, les vérités du moment, au risque d’être vite « catalogué ».

Rappelons-nous ici de « BETHUNE RETRO ». AIMER BETHUNE avait eu l’outrecuidance d’élever des remarques « désobligeantes » concernant les modalités d’organisation de cette manifestation. Mais « c’était avant » dirait la publicité.

Rétrospectivement, AIMER BETHUNE avait tort ? Le silence étourdissant de la « majorité » sur cette question témoigne de son embarras, de ses mensonges entretenus. On préfère recourir à la presse locale pour expliquer que Hervé LOISON s’est envolé, que  le festival de rockabilly c’est fini… Place aux voitures anciennes…  On en oublierait presque les centaines de milliers d’euros jetés par les fenêtres, au nom du spectacle, de l’animation, de la culture.

Cet exemple n’est qu’une illustration des dérives qui polluent la ville.  Mais pourquoi également cette chape de plomb concernant Culture Commune, organisatrice du « Bazar s’Up » ? Silence, c’est la fête. Comme il  y a peu, c’était la foire. Les recours au Tribunal allaient pleuvoir comme à Gravelotte. N’y pensons plus. Après l’enfumage médiatique, le vide sidéral ! Comme la péniche « NORWAY », cadeau empoisonné des VNF … Y’aurait plus assez de sous pour la remettre à l’eau ! Ce n’est pourtant pas à cause d’un modique loyer de location de 508.D’autant que les caisses municipales ont été renflouées avec la baisse des indemnités des élus !

Alors oui, vivement le changement à Béthune. Il est déjà en marche. N’en déplaise à certains.

 

 

Hervé ABOUADAOU

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 17:09

LA SNCF SUR DE " BONS RAILS "
Une bonne nouvelle pour les finances de l'Etat. En effet, la SNCF va lui reverser quelques 208 millions d'euros de dividendes au titre de l'exercice 2012.
Malheureusement, c'est une goutte d'eau au regard des  dépenses  liées aux diverses interventions militaires sur différents sites majeurs comme l' Afganistan, la Lybie, la Côte d'Ivoire, ou encore le Mali.

                   Combien coûtent toutes ces interventions?

     En AFGANISTAN, le conflit a coûté 520 millions d'euros en 2011, et 500 en 2012.
    (en cours)

     En LYBIE, la guerre a coûté 200 millions d'euros. (terminée)

     Nous sommes en COTE D'IVOIRE depuis presque 2 ans.

     Pour ce qui concerne l'intervention au MALI,(dite"Serval"), commencée le 11 janvier   2013, elle aurait déjà coûté, selon le porte parole-adjoint de la défense, le général Klotz, 200 millions d'euros  (coût arrêté au 26 avril ).

 Donc, l'Etat va  devoir "mettre la main à la poche" pour continuer toutes ses actions. Sans compter le risque d'enlisement au MALI qui inquiète tous les observateurs.

         Alors, merci à la SNCF, c'est-à-dire aux usagers pour cette manne, mais, s'il vous plaît, Messieurs les décideurs, n'en tirez aucune gloire.

       
  Yapucas

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 15:13

SSA nous tance de colporter  les " ragots " de l'extrême droite au travers de notre publication de son 2 sur 20 octroyé par les " Contribuables Associés " ( voir notre précédent article ); lui dont le parti est associé à la gauche de la gauche. On est poli, on ne dit pas "extrême gauche",encore que c'est plutôt l'extrême vulgarité de Méluche dont il faudrait parfois qualifier !
Petit aperçu :

Quiconque n’a jamais chuté lourdement sur son séant ne peut imaginer combien est douloureuse une fracture du sacrum, cette extrémité de soi-même que la nature a jugé bon de protéger par un enrobage en principe efficace. Des semaines à s’asseoir sur une bouée, à dormir à plat ventre… Bon, d’accord, il n’y a pas mort d’homme mais, comme une côte brisée, c’est le genre de chose qui vous pourrit la vie.

Donc, Marine Le Pen s’est fracturé le sacrum en tombant dans sa piscine vide, et donc Jean-Luc Mélenchon, dont on connaît les élégances verbales, s’est offert sa récréation favorite : insulter l’adversaire.

Premier tweet : « Je lui souhaite un prompt “restablishment” pour l’aplatir à la loyale… », et dans la foulée : « …En attendant, je me casse le cul pour les ouvriers pendant qu’elle se casse le cul dans sa piscine. » On se tord de rire.

Jean-Luc Mélenchon souffre d’une maladie chronique et constante dans les rangs de cette gauche de la gauche : une forme de coprolalie particulière qu’on pourrait appeler « syndrome de la vulgarite aiguë ».

Ces gens-là, qui se gargarisent avec « le peuple » tous les matins au réveil, pensent en effet que la vulgarité est l’apanage des gens modestes. Que les « ouvriers » sentent la sueur et le pâté en boîte, qu’ils parlent gras une langue estropiée, font des fautes de syntaxe et de grammaire. Ils pensent surtout que pour feindre d’appartenir à cette catégorie sociale, il faut avoir l’écharpe rouge et l’accent gouailleur, se moucher dans sa manche et se gratter virilement l’entrejambe avant d’empoigner le mégaphone.

La coprolalie mélenchonnesque, même ciblée sur les journalistes en général et sur Marine Le Pen en particulier, finit par lasser. Y compris dans ses rangs. Il s’est même fait tancer par Benjamin Biolay, c’est dire…

Marie Delarue, le 21 mai 2013-Boulevard Voltaire

La coprolalie (du grec ancien copros Κόπρος, « excréments» et λαλέω / laleô, « parler ») est un tic de langage qui consiste à dire de façon inusuelle des mots grossiers ou vulgaires ; elle constitue l'un des symptômes de la maladie de Gilles de la Tourette.( source Wikipédia, site cher à SSA ! )
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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 15:30
« Aux derniers feux d’un système finissant, une étrange irréalité gagne ce pays. Tous, nous nous sommes habitués à un fantastique degré d’irréalité dans notre vie publique, d’imposture, d’apparence. Et à ne pas croire ce que nous entendons. La pastorale des partis ne se fixe plus dans nos neurones parce qu’elle est majoritairement émise par des êtres qui semblent avoir cessé de produire leur être, des sortes d’absents à eux-mêmes, incapables de prendre appui sur une idée de soi puissante. Sans émetteurs réels pas de récepteurs réels. On ne peut pas éternellement congédier la réalité sans dommages, sans précipiter la nation vers la révolte – hors ou dans les urnes. »
Nicolas Beytout ( lopinion.fr )

Souhaitons seulement une " révolte " dans les urnes  !


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