Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Aimer Béthune
  • : Le blog d' "Aimer Béthune" : infos diverses sur la vie béthunoise et tant d'autres choses...
  • Contact

Recherche

Archives

17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 16:26

 

 

 

Bien évidemment si une erreur s'était glissée dans nos réponses, n'hésitez pas à nous l'écrire."errare humanum est".  Certaines d'entre elles peuvent ne pas être applicables à l'Alsace et Lorraine.



1. Le maire  les élus ou d'autres personnes non adhérentes  peuvent-ils s'immiscer dans la vie d'une association?                                                               NON

 

(Loi 1901 sur les associations)

" L'association est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d'une façon permanente,

leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices. Elle est régie, quant à sa validité,

par les principes généraux du droit applicables aux contrats et obligations.

 

 

 

2. Le maire peut-il demander aux associations ayant reçu une subvention de

lui fournir une copie certifiée de leurs budgets et de leurs comptes de l'exercice écoulé ainsi que les documents faisant connaître les résultats de leur activité                                                                                               

                                                                                                              OUI

 

(article L1611-4 du Code Général des collectivités territoriales)

Tous groupements, associations, œuvres ou entreprises privées qui ont reçu dans l'année en cours une ou plusieurs

 subventions sont tenus de fournir à l'autorité qui a mandaté la subvention une copie certifiée de leurs budgets et

de leurs comptes de l'exercice écoulé, ainsi que tous documents faisant connaître les résultats de leur activité.

 

 

3. Le maire peut-il demander une liste d'adhérents de l'association ?             NON

 

Le Conseil d'État a jugé, dans un arrêt du 28 mars 1997, qu'un maire ne pouvait pas demander, même au titre de la

subvention qu'il accorde à une association, la liste nominative des adhérents. Une telle pratique méconnaîtrait le

principe de la liberté d'association. Pas plus qu'il ne peut trouver les adhérents par des moyens détournés.

 

4. Le maire peut-il demander le nombre d'adhérents par commune des membres         

d'une association?                                                                                                                 OUI

Question N° : 26974 publiée au JO le : 27/10/2003 page : 8130
Réponse publiée au JO le : 19/10/2004 page : 8141

La réponse apportée par le Ministère :
Les collectivités publiques ne peuvent accorder de subventions qu’aux associations dont l’objet et l’activité présentent   

 un intérêt indiscutable pour elles. Le nombre d’adhérents de l’association, par commune de domicile, peut dans

certains cas constituer un élément d’appréciation de l’utilité communale de la subvention sollicitée. Dès lors, dans le

cadre de l’instruction de la demande de subvention, une commune peut être fondée à demander que cette information

soit portée à sa connaissance, si elle l’estime nécessaire, au regard de l’utilité communale dont il est question.

 

 

 

  1. La subvention est-elle de droit ?                                                            NON

 

L'octroi d'une subvention est toujours à la discrétion du Conseil Municipal. De même, la reconduction d’une

subvention d’une année sur l’autre n’est pas automatique. Une subvention ne peut être renouvelée tacitement ou automatiquement. Les pouvoirs publics encouragent cependant les conventions pluri-annuelles 

 

 

6. La subvention municipale peut elle être étalée sur plusieurs  exercices ?    OUI

 

Cette solution est souvent préconisée par les autorités ou par de hommes politiques comme François Bayrou. Il n’

est  pas inutile de consulter la circulaire n° 5439/SG en date du 18 janvier 2010 du Premier ministre disponible

sur le site http://www.circulaires.gouv.fr/ dont l'objet est  relations entre les pouvoirs publics

 et les associations: conventions d'objectifs et simplification des démarches relatives aux procédures d'agrément.                                                                                                                                                                                          

 

7. Le maire peut-il  refuser à une association loi de 1901 d'avoir son  siège      

social à la mairie ?                                                                                          OUI

 


Article L2144-3 du code général des collectivités territoriales


Dans le cas où une association demande à une mairie à ce que son siège social soit un bâtiment communal,

 comme une maison des associations, le maire a la possibilité de refuser. Cependant, il ne pourra motiver son refus

qu'en invoquant des motifs d'intérêt général.

 


8. L'association n'ayant pas d'activités lucratives ou commerciales  doit-elle          

respecter le plan comptable des associations?

 

Pour les petites associations (entre 1000 et 60 000 € de CA annuel), une comptabilité en partie simple est                           NON

suffisante. Elles doivent, durant l'année, tenir un livre-journal de recettes et de dépenses. Les pièces

justificatives seront conservées.     

 

Le Conseil National de la Comptabilité, réuni en Assemblée Plénière le 17 décembre 1998, a adopté le plan comptable         

des associations et fondations. Le préambule précise que ce plan "s'applique aux associations et fondations qui ont

l'obligation d'établir ou qui établissent volontairement des comptes annuels comprenant un bilan, un compte de résultat

et une annexe formant un tout indissociable".                                                                                                                              OUI

 

 

9. Depuis 2006, le maire doit-il signer une convention lorsque la subvention        

est  supérieure à 23000 €?                                                                                   OUI   

 

Loi n°2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations

Décret n°2001-495 du 6 juin 2001 pris pour l'application de l'article 10 de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 et relatif à

la transparence financière des aides octroyées par les personnes publiques

 

 

10. La convention est -elle un contrat de droit privé?                                     OUI                                                      

    

Elle précise les droits et obligations des parties notamment:  

                                                                                                                                                                                                                              

La  désignation des parties

L'objet de la convention

Les obligations des parties en fonction du type de convention

La répartition des responsabilités

Les conditions financières de la convention

Les autres conditions

La date et la signature de la convention

Éventuellement la convention de mise à disposition :

Éventuellement la convention de garantie d'emprunt

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      

11. Une association dont le total de ses subventions  égale 153000 €

a-t-elle des  obligations particulières?                                                               OUI

 

Article L612-4 du code du commerce:

Toute association ayant reçu annuellement des autorités administratives, au sens de l'article 1er de la loi du

12 avril 2000, ou des établissements publics à caractère industriel et commercial une ou plusieurs subventions

dont le montant global dépasse un seuil fixé par décret, doit établir des comptes annuels comprenant un bilan,

un compte de résultat et une annexe dont les modalités d'établissement sont fixées par décret. Ces associations

 doivent assurer, dans des conditions déterminées par décret en Conseil d'Etat, la publicité de leurs comptes

 annuels et du rapport du commissaire aux comptes.

Ces mêmes associations sont tenues de nommer au moins un commissaire aux comptes et un suppléant.

 

décret (n°2009-540)

relatif à la publication par voie électronique des subventions versées aux associations de droit français et aux

fondations reconnues d?utilité publique -publication au JO des comptes annuels  et du rapport du commissaire

aux comptes.

 

 

JPG 17 mars  2010.

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 21:39

 

Amicale du personnel de la Ville – Le KGB enquête …La PRAVDA informe

La PRAVDA nous apprend que « les élus souhaitent avoir un regard particulier sur la gestion de l’amicale du personnel de la Ville de Bethune fortement subventionnée par la Ville ».

 

Plutôt que des velléités de s’immiscer dans la gestion de celle-ci, ils seraient sans doute plus inspirés de consulter un de leurs amis qui leur rappellera à bon escient les dispositions prévues par le Code Général des Collectivités Territoriales et le Code de Commerce, et notamment celles relatives aux contrôles des associations subventionnées. La loi n’est pas faite pour s’asseoir dessus. Nos camarades de la PRAVDA apprendront également les modalités de  prescription des délits.

 

Selon « leurs informations », l’Amicale du Personnel de la Ville « profiterait particulièrement à quelques - uns ».

L’emploi du conditionnel « profiterait »  est particulièrement éloquent. Puisque « la vérité est toujours gênante » pour reprendre leurs mots, pourquoi ne nous informent - ils pas concrètement sur la nature des dérives présumées ? Certains de leurs amis seraient-ils concernés ? Certains auraient- ils profité de voyages ?

 

Comme disait LA ROUCHEFOUCAULD : « les petits esprits ont le don de parler beaucoup et de ne rien dire ».

 

 


 
Partager cet article
Repost0
10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 21:09

Un président d'association béthunoise vient de nous faire parvenier ce courrier et ses propres commentaires :



Cliquer sur l'image pour voir le document

lettre de Mme Delmotte













Les Présidents d’Associations béthunoises ont reçu aujourd’hui - ou recevront prochainement - le courrier ci-joint émanant de la Mairie en Général et  de Mme Monique DELMOTTE, conseillère Municipale Déléguée au Handicap et à la Santé en particulier, ce, en prévision de la préparation du TELETHON 2010.

 

Cette initiative est louable en soi me direz- vous. Je ne vous contredirez pas.

 

Toutefois, à la lecture approfondie de ce courrier, un mot, entre parenthèse, surligné par moi même en jaune, à attiré mon attention et me laisse dubitatif sur l’interprétation qu’il faut accorder à cette rédaction.

 

Une rédaction du style : ‘Le pöle Handicap et Santé « vous encourage », « vous invite », « serait heureux de vous compter parmi les participants », ne m' aurait pas interpelé. Mais, ce petit mot entre parenthèses (instamment) me laisse perplexe et dubitatif.

 

Vérification faite de cet adverbe ‘instamment ' sur : (je vous livre les définitions)

WIKTIONNAIRE : avec insistance

DICTIONNAIRE HACHETTE ENCYCLOPEDIQUE : de façon pressante.

 

Ce petit mot donc, pourrait -il être interprété comme une menace déguisée du style : «  Si vous n’y participez pas, ATTENTION, Représailles ??? ou autre ??.... »

 

Je laisse le soin aux pros de la syntaxe, de l’interprétation et de la sémantique, de donner une interprétation de ce qui est écrit.

 

Vos commentaire sur ce blog seront les bienvenus.
Partager cet article
Repost0
7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 22:09
Cette lettre est envoyée à la Presse . Sa teneur dénote non seulement un grave malaise à l'Amicale du personnel de la ville de Béthune , mais également dans d'autres associations .Nous ne pouvons rester indifférents car le tissu associatif est une grande richesse pour notre collectivité avec des femmes et des hommes qui se dépensent souvent sans compter et bénévolement.Qu'ils sachent que nous sommes à leurs côtés ; nous empêcherons toute main mise à des fins partisanes et combattrons l'arbitraire et le sectarisme politicien d'où qu'ils viennent . Nous restons à leur disposition .Ils peuvent contacter les élus du groupe " Aimer Béthune " , et en particulier  Maître André DELHAYE , ancien bâtonnier de l'ordre des Avocats .
Partager cet article
Repost0
7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 19:49

LA LIBERTE D'ASSOCIATION

 

 

 

 

 

 

LETTRE OUVERTE AU MAIRE DE BETHUNE

 

par Jean-Pierre Grené .

 

 

 

La liberté de gestion

 

La lettre expédiée à l'association "Amicale du personnel de la Ville de BETHUNE" m'oblige à attirer respectueusement votre attention sur l'impossibilité qu'a un maire d'interférer directement  ou indirectement  dans la gestion d'une association, quand bien même il en assurerait la Présidence d'Honneur.

 

Les membres " d'honneur " et les membres "bienfaiteurs "sont des distinctions honorifiques qui n'impliquent ni présence effective, ni participation au quotidien. Ils sont fréquemment de sérieux appuis et  peuvent permettre de développer les buts poursuivis par l'association.

 

La liberté d'autonomie, pour une association ,est parfois rendue difficile car  les subventions municipales représentent parfois tout ou partie de ses ressources ; à fortiori lorsqu'il s'agit de l' amicale du personnel d'une collectivité.

 

Un maire et des élus qui privilégient la vie associative de leur cité, à leurs préférences philosophiques ou idéologiques, ne peuvent qu'améliorer leur image. Ils sont d'ailleurs nombreux à le faire sur tout le territoire national.

 

Les statuts de l' " Amicale du personnel de la Ville de BETHUNE"  ont été déposés en sous-préfecture en 1980. Je ne peux que m'étonner que vous  en découvriez aujourd'hui  certains points, alors que vous  avez été directeur de cabinet de Monsieur Bernard Seux, député-maire, et qu'à cette époque le président de l'amicale n'était autre que votre directeur de cabinet actuel ! Cela est pour le moins surprenant !

 

 

Le monde associatif

 

Connaissant bien le monde associatif et le travail acharné des bénévoles pae ailleurs écoeurés par certaines attitudes , il y a un sérieux problème relationnel entre les élus  de la Ville et le monde associatif.

 

Que dire de l'option choisie par vos adjoints qui désormais privilégient les aspects financiers (et de rentablité) aux aspects désintéressés qui animent les bénévoles des associations  ?

 

Le résultat : Seize personnes pour une conférence  organisée par vos services du temps libre  (prix 4,50 €) !!!

Si cette somme peut paraître dérisoire, elle ne l'est certainement pas pour celles et ceux aux ressources modestes et qui souffrent au quotidien.

 

L'attitude adoptée semble méconnaître tout l'intérêt qu'a une vie associative où les uns et les autres se retrouvent indépendamment de leur origine, de leur statut, de leur culture pour contribuer  ensemble  à l'objet de leur association.

 

La loi de 1901 sur les associations est caractérisée  par son but désintéressé, la permanence et l'indépendance de ses membres. La décision n°71-44 du 16 juillet 1971 du Conseil Constitutionnel le confirme d'ailleurs:

"qu'au nombre des principes fondamentaux reconnus par les lois de la République et solennellement réaffirmés par le préambule de la Constitution il y a lieu de ranger le principe de la liberté d'association ; que ce principe est à la base des dispositions générales de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association ; qu'en vertu de ce principe les associations se constituent librement et peuvent être rendues publiques sous la seule réserve du dépôt d'une déclaration préalable ; qu'ainsi, à l'exception des mesures susceptibles d'être prises à l'égard de catégories particulières d'associations, la constitution d'associations, alors même qu'elles paraîtraient entachées de nullité ou auraient un objet illicite, ne peut être soumise pour sa validité à l'intervention préalable de l'autorité administrative ou même de l'autorité judiciaire "

 

En conséquence, un maire -es qualité - ne peut s'impliquer dans le fonctionnement d'une association quand bien même  ses moyens de rétorsion sont grands (refus d'occupation ou de location de salle municipale, diminution ou suppression des subventions).

 

A l'exception d'un certain type d'associations telles les fondations, les associations reconnues d'utilité publique ou les associations à objet sportif, les statuts des associations doivent seulement indiquer ,pour avoir une capacité juridique , le titre et l'objet de l'association, le siège et les noms, professions et domiciles et nationalités de ceux qui, à un titre quelconque, sont chargés de son administration ou de sa direction.

 

 

Votre courrier

 

Votre courrier méconnaît cette autonomie associative car vous portez un jugement de valeur sur les statuts de l'association en précisant les raisons de votre demande de report d'élections.

 

Rien, dans ce que vous énumérez, n'est obligatoire - ni même la précision du vote par procuration. Néanmoins, la jurisprudence précise qu'en l'absence de précisions sur le vote par procuration celui-ci est de droit, et tous les conseils des associations soulignent l'importance d'en limiter le nombre car la porte est ouverte aux coups d'état, et ce d'autant plus si vous permettez le vote aux adhérents à jour de leur cotisations uniquement  le jour du vote. Clairement, un sbire proche du pouvoir pourra toujours se présenter avec cent procurations de nouveaux adhérents sous le bras et placer ses hommes et femmes...ou les vôtres !

 

Dire, à titre d'exemple, qu'il faut préciser le nombre de membres à élire au bureau est une ineptie. On élit d'abord un conseil d'administration ou "comité" (30 membres maximum en l'espèce selon les statuts), lequel désigne ensuite en son sein son bureau. Pour connaître le nombre d'élus, une simple lecture de l'article 9 eut suffi. Vous ignorez par contre que de nouvelles élections auraient dû avoir lieu depuis 1 an (les membres sont élus pour deux ans). Dès lors, la poursuite des relations juridiques avec des membres n'ayant aucune capacité pourrait être suspicieuse. La convention que vous avez signez avec l'amicale du personnel pourrait dès lors être frappée de nullité.

 

 

La mairie en tant que conseil.

 

Cette  association – comme les autres - dont les bénévoles sont en permanence confrontés aux méandres juridiques , eut été légitimement en droit d'attendre de vos services un éventuel conseil. Par exemple, il eût été opportun de préciser à cette association que la nomination d'un commissaire aux comptes était rendue obligatoire, et que ses comptes annuels et le rapport dudit commissaire aux comptes auraient dûs être publiés aux Journaux Officiels, et ce depuis plusieurs années. Vous ne pouviez ignorer ce fait, étant destinataire des bilans de cette association.Vous portez donc une responsabilité personnelle dans cette absence de conseils.

 

Cette association para-municipale aurait été en droit de ne pas servir de boîtes aux lettres pour régler les cotisations au CNAS. D'autres solutions juridiques plus adaptées existent. Le dépassement du seuil des 153 000 € de subventions implique désormais à cette association de devoir supporter des honoraires dont elle n'a que faire. D'autres questions restent en suspens : Qui gère les demandes de prêt au CNAS ? L'amicale du personnel ou un service de la mairie ? Qui peut prétendre aux prestations de cet organisme ? Tout le personnel de la Ville ou seulement les adhérents de l'association ? La légalité et la transparence s'imposent.

 

 

 

La prise de connaissance de votre courrier m'a mortifié sur deux points :

 - l'insuffisance juridique de vos services,

- le piège de votre entourage pourrait se refermer sur vous. Mais cela est un autre problème et certainement pas le mien.

 

 


 

 

 

Morale de cette histoire :

 

"Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la gale".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 19:37
SOIT DIT EN PASSANT lundi 22.02.2010, 05:02 - La Voix du Nord
  Irrité par les critiques de son opposition, Stéphane Saint-André n'a pas manqué de nommer un par un l'ensemble des membres du conseil municipal présents lors de l'assemblée générale des Percots. Preuve, selon le maire, de l'importance que la municipalité accorde à la plus grosse association de Béthune. Et de nommer Anne Ecuyer, Henri-Claude Honnart, Olivier Gacquerre, Evelyne Brassart, Fabrice Lefrancq, et Bernard Seux. Stéphane Saint-André n'a oublié personne. Sauf Daniel Boys, en retard pour l'énumération  .  Le maire avait-il oublié de l'excuser ?

Heureusement que nous lisons la presse car nous ne recevons plus copies des  invitations d' associations envoyées à la mairie à l'atttention du maire et du conseil municipal . A croire qu'après nous avoir éjectés de la majorité municipale , le maire nous " démissionne " d'office du Conseil ! Aussi , lançons-nous un appel aux associations pour qu'elles nous envoient ces invitations à nos domiciles respectifs . Ah ! la charte Anticor toujours foulée (aux  cors) aux pieds !!
Partager cet article
Repost0
21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 19:02

Conférence organisée par les amis du musée de Béthune

au Théâtre de Poche , rue Fernand Bar , le lundi 22 février 2010 à 18 H
 Les fouilles archéologiques à la Chartreuse du Mont Sainte-Marie de Gosnay : nouvelles découvertes - par Martine Valdher. Entrée 5 euros, gratuit pour les adhérents et étudiants munis de leur carte.


bandeau-tennis.jpg

Marché aux puces

dimanche 21 février 2010 de 10 H à 17 H
salle Marguerite-Yourcenar
rue du Moulin à Tabac à  BETHUNE

Organisé par le club associé de tennis de table de Béthune - Beuvry. Réservé aux vêtements et matériels sportifs, sur 3000 m2. Emplacement avec réservation, 1 euros le mètre (nombre de places limitées). Réservation au 03 21 57 10 02 ou au 06 20 82 38 73. Petite restauration sur place.
Partager cet article
Repost0
20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 15:46

Madame l'adjointe,



D'après un commentaire paru sur ce blogue, vous auriez décidé d'accorder des bonnes et mauvaises notes aux associations . En vertu de quoi? Les élus ne devaient-ils pas être notés eux aussi? " Béthune , notre ville " a dû en 2008 avoir une excellente note puisqu'il a été accordé à cette association la somme de 4500 €. En faisiez-vous aussi partie? Chacun appréciera, l'électeur l'a déjà fait.


Il est regrettable qu'un béthunois attire votre attention sur la méconnaissance des textes en vigueur -il est vrai que la réglementation est multiple, variée et parfois difficile à saisir.


Une association 1901 doit avoir un caractère désintéressé, ce qui ne doit pas se traduire par impossibilité de bénéfice mais sur une interdiction de redistribuer les dits bénéfices entre les divers membres. Vous pourrez trouver la définition de la gestion désintéressée dans le code général des impôts (Article 261 -alinéa 7-1d et dans l'article 242C de l'annexe 2). Les associations peuvent vendre des tickets d'entrée sous réserve de certaines conditions fiscales et n'entraîne pas la suppression du caractère désintéressé de l 'association. Il vous est toujours loisible pour en avoir une petite approche de consulter les guides de dirigeant d'association proposés sur le net par les diverses banques.


Un autre point problématique

Vous voulez noter les associations pour leur attribuer des subventions , ne pensez -vous pas que cette approche est une pression sur elles pour qu'elles obéissent à vos directives -sinon rien?. Mais attention, aux éventuelles difficultés pénales qui pourraient survenir pour vous et d'autres en particulier Le délit de prise illégale d’intérêt défini à l’article L. 432-12 du nouveau code pénal .


Néanmoins, vous avez une autre possibilité, celle de passer une convention avec l'association sur une ou plusieurs années -même si la subvention est inférieure à 23000 €. La convention commune-association est un contrat de droit privé entre deux parties dans laquelle il est obligatoire de mentionner l'objet, le montant et les conditions d'utilisation. En outre, il est de bon ton de voir les obligations de chacune des parties sans oublier que les subventions en nature doivent être mentionnées -mise à disposition, de salle, de matériel, de personnels, voire de réalisation d'affiches ou de la prise en compte des frais postaux. A l'issue de l'année une évaluation peut être faite en matière de respect des obligations. En tant qu'élus vous pouvez soumettre au contrôle des délégués de la commune (article L1611-4 du Code Générale des Collectivités Territoriales) une copie certifiée de leurs budgets et de leurs comptes de l'exercice écoulé, ainsi que tous documents faisant connaître les résultats de leur activité. "


Un élu bien inspiré serait celui ou celle qui prendrait connaissance de la Circulaire du 18 janvier 2010 relative aux relations entre les pouvoirs publics et les associations : conventions d’objectifs et simplification des démarches relatives aux procédures d’agrément.

Partager cet article
Repost0
19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 21:43

 

 

DES RUMEURS TRANSFORMÉES EN CERTITUDE

 

UNE COMPÉTENCE COMPROMISE.

 

 

Dans un de vos articles , des rumeurs concernant les conventions commune-association dépassant le seuil de 23000 € sont évoquées. Celles-ci ne sont plus de simples rumeurs puisque les délibérations ont été prises en conseil municipal le 4 février dernier.

 

N'ayant nullement l'intention de me mettre à la place du conseil municipal ou de l'association, les seuls points évoqués auront comme source le cadre juridique où ma situation de contribuable béthunois auquel le conseil municipal doit des comptes. Surtout que j'ai appris depuis peu que la dette de Béthune ne s'éteindra qu'en 2034, à nous d'être encore plus exigeant et vigilent vis -à -vis de la politique financière faite par nos élus " patchwork majoritaire".

 

 

La convention "commune -association" présentée au conseil municipal n'est pas conforme aux textes en vigueur.

 

 

Elle ne respecte pas l'article 10 de la loi 2000-321 : "...L'autorité administrative qui attribue une subvention doit, lorsque cette subvention dépasse un seuil défini par décret,(NDLR 23000 €) conclure une convention avec l'organisme de droit privé qui en bénéficie, définissant l'objet, le montant et les conditions d'utilisation de la subvention attribuée. ... "?Pour une association qui reçoit des fonds pour les redistribuer à une autre association, il faut que cela soit mentionné dans cet texte, dans le cas contraire c'est interdit

Mais pas un mot sur ces obligations !

 

QUAND LE MAIRE ET SA MAJORITÉ SERONT-ILS PRÊTS A RESPECTER LE DROIT?

A un mois du vote du budget que le maire relise et applique l'article 2313-1 du code général des collectivités territoriales:

" Les budgets de la commune restent déposés à la mairie et, le cas échéant, à la mairie annexe où ils sont mis sur place à la disposition du public dans les quinze jours qui suivent leur adoption ou éventuellement leur notification après règlement par le représentant de l'État dans le département.

Le public est avisé de la mise à disposition de ces documents par tout moyen de publicité au choix du maire. "L

Un contribuable  vigilant.



Partager cet article
Repost0
19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 21:07
" Les associations, parlons en. Madame MORTIER, adjointe à l'animation, ignore semble- t- il les différences fondamentales entre une association à but non lucratif et une association à but lucratif. J'ai cru comprendre qu'elle considère que, dès lors qu'une association perçoit un droit d'entrée (aussi minime soit- il) lors de ses manifestations,  les critères de lucrativité sont établis ipso facto. Quel manque de connaissances et quelle grossière erreur !

 

J'ai appris que Madame MORTIER  envisage d'attribuer des bonnes et des mauvaises notes aux associations (cf. son projet de cotation des associations). En soi, l'évaluation n'est ni bonne, ni mauvaise, encore moins discriminatoire. Elle le devient lorsque ses critères sont subjectifs et non connus - et reconnus - de tous.

 

Madame MORTIER va même jusqu'à parler d'équité pour son justifier son projet. Faut il rappeler que l'équité conduit à corriger des inégalités que subissent des personnes ou des groupes défavorisés. Lorsqu'on connaît l'ensemble des mesures arbitraires décidées par Madame MORTIER et qui frappent les petites associations locales d'animation de quartier, une telle affirmation apparaît incongrue et très malvenue.

 

Madame MORTIER devrait commencer par respecter le travail remarquable des dizaines de bénévoles bafoués par ses décisions, et  faire preuve effective d'équité envers l'ensemble des associations. La transparence est une vertu, faut il le rappeler.

 

Il serait donc très intéressant de connaître les raisons objectives qui incitent la Ville à régler directement des factures conséquentes de plusieurs milliers d'euros chacunes au profit de manifestations, dont les recettes commerciales et publicitaires tomberaient directement au profit de comptes d'associations lucratives, qui échappent, de surcroit, à tout contrôle indépendant et efficace. L'instauration d'un tel « favoritisme » est purement honteux. Le clientélisme tant décrié, à juste titre, contre la précédente majorité a toujours cours, mais se trouve maintenant légitimé !!! Passons  même sous silence le manque de valorisation des avantages en nature fournis à ces associations dans les budgets présentés, ce qui est peu dire.

 

Personne n'a curieusement entendu Madame MORTIER s'exprimer publiquement sur ce sujet. Madame MORTIER peut donc bien faire diversion avec la nécessité d'exiger des associations une redevance pour l'utilisation des salles municipales, le nécessaire travail supplémentaire des bénévoles, …. Pour mémoire, rappelons que la subvention annuelle des associations d'animation de quartier n'est de l'ordre que de quelques centaines d'euros pour chacune d'entre elles, alors que des dizaines de milliers d'euros échappent en toute impunité aux caisses de la Ville !!!! Nous n'avons donc pas la même conception de la bonne utilisation des deniers publics.  Je respecte pour ma part les efforts des associations qui oeuvrent généreusement et de manière désintéressée au profit des concitoyens.Mais il est vrai qu'il est si facile de s'attaquer aux plus faibles et aux plus démunis.

 

Je rencontre très régulièrement des tas de béthunois effarés par les décisions de Madame MORTIER. Ils s'interrogent à juste titre. Alors qu'on tire sur l'ambulance, pourquoi les contribuables béthunois devraient payer en toute opacité certaines dépenses somptuaires pour le profit exclusif de personnes morales (ou physiques ?) privées qui s'enrichissent grâce à cette prise en charge par des fonds publics ? Pour être équitable, rappelons que des dérives similaires ont déjà été signalées par la Chambre Régionale des Comptes par des temps passés. Cela ne saurait pour autant constituer une raison suffisante et légitime.

 

Madame MORTIER, qui doit aimer la chanson de Désirless « voyage, voyage » selon des sources bien informées - comme il est de coutume de lire en pareil cas- serait bien plus inspirée de faire sienne la phrase de Courteline « Au pardon qui sourit, la sagesse commence. Il n'est pas d'équité sans un peu de clémence »,  à moins qu'elle ne préfère l'expression plus populaire et triviale "Y'a que les cons qui ne changent pas d'avis".

 

A bon entendeur… !

H A

 

 

Partager cet article
Repost0