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  • : Le blog d' "Aimer Béthune" : infos diverses sur la vie béthunoise et tant d'autres choses...
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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 17:58

Opacité des associations subventionnées : c’est (bientôt) fini

Par Laurent Samuel • mai 18th, 2009 •

 

On reproche beaucoup au milieu associatif, notamment aux quelques dizaines de milliers de structures qui reçoivent l’essentiel (en volume) des soutiens publics, son manque de transparence financière.

Il est vrai qu’avec les associations gestionnaires, nous sommes en présence d’un véritable secteur para-public, qui fonctionne avec l’argent des contribuables, en échappant aux contraintes de la comptabilité publique. Il est donc légitime de s’interroger sur les garanties de transparence et de gouvernance données par ces associations dont le budget moyen de 300.000 euros est alimenté exclusivement par l’argent public.

Quelques scandales mais surtout une désagréable impression de flou généralisé, suscitent de la part du public une forme de curiosité malsaine, exacerbée par cette ambiance de crise où l’on se cherche des boucs-émissaires. Les associations gestionnaires sont des victimes toutes désignées des chevaliers de la dépense publique, qu’ils soient fonctionnaires ou politiques, ainsi que du zèle des contribuables militants.

Traditionnellement, on reprochait aux associations loi 1901 de ne supporter aucune obligation de publier leurs comptes, contrairement aux sociétés commerciales dont elles pouvaient pourtant adopter les pratiques.

Avec la publication du décret n° 2009-540 du 14 mai 2009 , notre système réglementaire complète un dispositif de transparence qui s’impose à toute la chaîne de la dépense publique, aussi bien les dispensateurs de subventions que les structures bénéficiaires des transferts publics ou de dons. La traçabilité des subventions est assurée depuis la source, -l’organisme public ayant octroyé le concours doit le publier-, et en aval dans les comptes de l’association bénéficiaire, qui font désormais l’objet d’une obligation de publication.

Subventions accordées : les obligations des pouvoirs publics

Le premier volet de la transparence concerne les dispensateurs de subventions publiques. Nous en parlons souvent sur ce blog (pas plus tard qu’ici). Quel que soit le montant et la nature de l’aide, les administrations qui soutiennent des associations loi 1901 ont l’obligation légale de publier la liste détaillée des bénéficiaires, en indiquant le montant et la nature de l’aide ainsi que les coordonnées de l’association.

C’est la loi du du 23 mai 2006 relative au volontariat associatif et son décret d’application 2006-887 daté du 18 juillet 2006 qui organisent cette obligation à la charge des services de l’Etat, y compris l’administration déconcentrée, des collectivités locales et des EPIC. La liste doit faire l’objet d’une publication sur internet. Encore trop peu d’administration respectent ce texte et nous le signalons régulièrement dans ces colonnes (en nous appuyant sur notre petite collecte personnelle).

Associations bénéficiaires de subventions publiques ou de dons (153.000 € et plus) : obligation de publication des comptes

Depuis la loi du 12 avril 2000 codifiée à l’article 612-4 du Code de commerce, les associations qui reçoivent annuellement plus de 153.000 euros de dons ou de subventions et celles qui reçoivent des dons du public (pour ce même montant) doivent obligatoirement établir des comptes, les faire certifier et assurer la publicité de leur bilan et compte de résultat.

Avec la publication de ce décret (que nous avions signalée hier), c’est le deuxième volet du dispositif de transparence qui se met en place. L’administration (la Direction des J.O.) se charge désormais de la collecte et de la diffusion des comptes des associations bénéficiant de plus de 153.000 euros de subventions ou de dons. Ces documents sont publiés sous forme électronique par la Direction des Journaux officiels, dans des conditions de nature à garantir leur authenticité et leur accessibilité gratuite. A terme ce sont largement plus d’une centaine de milliers de documents comptables de « grosses » associations gestionnaires qui vont devenir progressivement accessibles et seront mises gratuitement à disposition du public.

Corrélativement, ces associations recevant plus de 153K€ seront désormais tenues de déposer leurs comptes, dans les trois mois de leur approbation. Avec la mise en ligne, il sera possible de vérifier à en une fraction de seconde si une association remplit bien ses obligations légales.

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 17:56

Société locale de partenariat : une solution pour éviter la multiplication des associations para-publiques

Par Laurent Samuel • août 4th, 2009 •

 

Via Localtis, une proposition de loi, présentée par Jean-Léonce Dupont, sénateur du Calvados, vice-président de la Fédération des entreprises publiques locales (EPL), et déposée au Sénat le 27 juillet 2009, tendant à créer des « sociétés locales de partenariat« , une nouvelle forme de coopération entre les collectivités publiques et le secteur privé.

Constituées sous forme de sociétés anonymes, ces entités pourraient être détenues à 66% au maximum par des partenaires privés, la collectivité conservant une minorité de blocage, et réaliser des opérations d’aménagement, des opérations de construction ou bien encore exploiter des services publics industriels et commerciaux ou toutes autres activités d’intérêt général.

Complétant utilement les dispositifs des SEM et des Partenariats Public-Privé (PPP), cette nouvelle forme juridique pourrait s’avérer bien utile pour combattre le recours abusif à la loi de 1901 lorsqu’il s’agit de gérer des services d’interêt local (crèche, équipements sportifs ou de loisirs, maison de retraite municipale, etc).

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 17:47
Par Laurent Samuel • oct 9th, 2009 •

 

Via le site de l’URSSAF, on apprend que suite au décret n°2009-1158 du 30 septembre 2009 (JO du 1/10/2009), revalorisant à compter du 1er octobre 2009 le traitement des fonctionnaires, l’indemnité versée aux volontaires civils et associatifs fixée à 50% de la rémunération afférente à l’indice brut 244 (indice majoré de 292 au 1er octobre 2009) de la fonction publique est modifiée.

Son montant s’élève à 672,66 euros à compter du 1er octobre 2009.

Plus d’informations aller sur  le site de l’URSSAF, où figure  un dossier consacré au volontariat associatif :


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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 17:31

Bénévole et seul au monde

Par Laurent Samuel • oct 26th, 2009 •

Si nous parlions de ces très nombreux bénévoles qui , sur le terrain,  s’engagent en dehors de tout cadre juridique formalisé...

Si dans ces colonnes, nous nous attachons à donner aux structures et à leur dirigeants les moyens de fonctionner efficacement, nous n’oublions pas non plus que dans la vraie vie, de nombreuses initiatives de proximité, d’innombrables manifestations du lien social ne fleurissent pas à l’ombre généreuse de la loi de 1901.

Il faut se souvenir que de la même manière que toutes les associations 1901 ne reposent pas sur le bénévolat, tous les bénévoles ne fonctionnent pas dans le cadre d’une association régie par la loi de 1901.

En France, des dizaines de milliers de personnes contribuent quotidiennement à des taches d’intérêt général sans être couverte par un statut juridique quelconque. Elles ne sont ni adhérents d’une association, ni salariées d’une entreprise ou d’une administration. Il s’agit d’initiatives personnelles d’individus qui font don de leur temps ou de leurs compétences, directement sur le terrain, sans se poser trop de questions ; elles privilégient l’action avant tout.

Les bénévoles « franc-tireurs » ?

Qui sont ces âmes généreuses qui prennent des risques sur le terrain ?

Une petite liste à la prévert, qu’il vous appartient de compléter :

  • Parents d’élèves, accompagnateurs activités scolaires et parascolaires conduites par l’E.N.
  • Aides et accompagnants bénévoles au domicile des personnes (solidarité de proximité, familiale ou de voisinage)
  • Collaborateurs occasionnels et bénévoles des services municipaux (CCAS)
  • Dirigeants et membres actifs des associations non déclarées : amicales, classes d’age, etc
  • Collaborateurs des chantiers d’auto-construction

Il faudrait les appréhender statistiquement mais, sans prendre de risques, je peux dire qu’il s’agit de centaines de milliers d’Equivalent Temps Plein, qui chaque année contribuent au PIB secret de notre pays, en dehors de tout statut juridique et de toute comptabilisation sérieuse.

On peut regretter que tous ces gestes de solidarité échappent à toute forme de protection juridique.

En effet, en absence de statut légal, ces personnes s’exposent aux risques physiques des activités auxquels elles participent librement ainsi qu’aux risques juridiques liés à l’éventuelle mise en cause de leur responsabilité. Le fait d’être bénévole n’a jamais constitué une excuse sur le plan juridique, tout au plus la responsabilité du bénévole est interprétée par les juges moins sévèrement que celle du salarié ou du fonctionnaire.

Bénévolat de parentalité et de voisinage

Dans le cadre scolaire, les solutions sont à rechercher du côté associatif ; les assurances scolaires peuvent couvrir les dommages subis par les accompagnants, plus rarement leur responsabilité civile. Les assurances contractées par les associations organisant des activités parascolaires doivent en principe couvrir la responsabilité des parents impliqués dans les activités, mais cela reste toujours à vérifier.

Pour la solidarité de voisinage, c’est le grand vide. Après avoir visité Madame Georgette, votre voisine de pallier pendant des années, impotente et recluse à son domicile, vous pouvez être trainé en justice par ses héritiers qui vous reprocheront de l’avoir maltraitée.

Ces solidarités quotidiennes, ces petits moments d’humanité offerts restent inconnus du public, invisibles au yeux des administrations et finissent par se dérouler aux « risques et périls » des aidants bénévoles. C’est injuste et idiot.

Les collaborateurs occasionnels du service public.

Pour « Tatie » Michèle qui s’est cassée la jambe en accompagnant les enfants avec les dames du CCAS, il existe un statut forgé par la jurisprudence, celui de collaborateur occasionnel du service public, qui organise une certaine protection pour les personnes qui bénévolement se mettent au service de l’intérêt général et « prêtent main forte » aux services publics.

La personne qui apporte son concours à l’exécution d’un service public et qui subit un dommage peut se voir indemniser par l’Administration sans avoir à prouver une faute de celle-ci.

Quelques infos sur ce régime juridique aimablement fournies par Playmendroit.

Il faut alors plusieurs conditions à réunir pour que le collaborateur bénévole puisse obtenir réparation:

*condition de recours a la collaboration. Certains arrêts estiment que la collaboration doit être justifiée par une urgente nécessité, mais le jugement interprète largement cette condition: 70, Gaillard: conditions remplies pour le juge (personne qui entendant criée au secours sa voisine alors que celle si est tombé dans une fosse dans son jardin). En revanche, si un malade dans un hôpital se blesse en aidant 6 infirmiers pour en faire monter un dans une ambulance, la condition n’est pas remplie.

*Il faut une collaboration à un vrai service public, mais la jurisprudence n’exige pas un service public forcément organisé (secours aux personnes en danger dans une commune, même si le service n’existe pas, il est censé exister de droit).

*la personne qui demande réparation doit avoir effectivement la qualité de collaborateur du service public. Ce n’est pas le cas d’une personne qui assiste à l’arrestation d’une personne. De même pour un usager, car la qualité d’usager et supérieure à celle de collaborateur bénévole et la jurisprudence estime que la collaboration est une contrepartie des avantages que procure le service. Il n’y a pas de responsabilité sans faute pour un élève qui passe les épreuves sportives du bac et qui est chargé de ramasser les poids et qui est blessée; de même pour la personne qui participe bénévolement à une course de chevaux: pas de responsabilité sans faute car c’est un usager.

Le Conseil d’Etat ne retient pas pour écarter ce régime des considérations telles que le lieu où l’accident s’est produit (ouvert au public ou privé). Il ne s’est pas attaché au lien de parenté dans l’hypothèse où le collaborateur secourait le cousin de son épouse et qui a fait joué la qualité lorsque des frères et soeurs se portent secours.

C’est justement le sort de ces bénévoles « franc-tireurs » que la Fondation du Bénévolat s’attache à améliorer au quotidien. En proposant aux Mairies d’assurer gratuitement les bénévoles qui contribuent à leurs services publics, la Fondation du bénévolat dévoile un pan secret de notre économie sociale. Elle fait également œuvre bien utile en déchargeant les collectivités territoriales d’une source potentielle de risques financiers.

Les dirigeants d’ associations non déclarées

Je pense aux nombreuses amicales et autres « classes d’age » qui existent en région.

Ces associations de fait existent et fonctionnent sans reconnaissance légale. Elle peuvent également percevoir des cotisations et organiser des activités. Dans les banques, on leur ouvre un compte avec un chéquier (mais on évite de leur faire souscrire un livret).

Quid du statut non écrit de leurs dirigeants, président choisi, voire proclamé et des personnes bénévoles impliquées dans l’organisation des activités collectives  ?

Chantiers d’auto-construction

Je veux profiter de ce billet pour attirer l’attention sur le triste sort que l’on fait à l’auto-construction dans notre pays. Les chantiers collectifs d’auto-construction peinent à trouver un statut juridique adapté et bienveillant. Dans les zones rurales mais aussi auprès d’une nouvelle génération, les mécanismes de solidarité ancestraux en relation avec l’habitat sont confrontés à une application rigide de la règlementation et une approche purement réglementaire du bénévolat.

A moins d’adopter la forme associative (ou ici les castors d’alsace une solution d’assurance associative et commerciale), les chantiers d’auto-construction sont confrontés à la difficulté d’assurer correctement les participants bénévoles.

Il faudrait que les politiques se saisissent de ce dossier…

Consulter les sites des Castors, mouvement associatif autour des chantiers d’auto-construction.

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 17:29

Le régime du collaborateur occasionnel du service public, une source potentielle de responsabilité pour toutes les communes

Par Laurent Samuel • nov 12th, 2009 •

 

Intéressons-nous  à ce statut de collaborateur occasionnel ou bénévole du service public. Cette pure création des tribunaux nous intéresse à la fois parce qu’elle procure une couverture efficace aux gens qui s’engagent et qui prennent des risques sur le terrain, mais aussi parce qu’en mettant à la charge de l’administration les conséquences financières de tout accident, elle constitue pour les collectivités locales et tous les services publics concernés une source potentielle de responsabilité et donc de risques financiers.

Une source potentielle de responsabilité

Forgée par le Conseil d’Etat, la théorie du collaborateur bénévole permet d’engager « facilement » la responsabilité de l’Etat, de ses établissements et des collectivités territoriales en cas d’accident survenu au cours d’une contribution bénévole à une mission de service public.

Jusqu’à présent, cette théorie a surtout trouvé à s’appliquer dans les domaines suivants : l’organisation des fêtes traditionnelles, la lutte contre l’incendie et le sauvetage, l’assistance aux services médicaux.

En cas d’accident (ou de mise en jeu de sa responsabilité), une personne participant bénévolement et à la demande d’une administration à une mission de service public doit être indemnisée de son préjudice par l’administration, qui est considéré comme responsable sans qu’il soit besoin de prouver une faute de sa part.

Un régime très protecteur

Ce régime très protecteur, -puisqu’il permet d’engager la responsabilité de l’administration en dehors de toute faute commise par elle-, résulte d’une très ancienne jurisprudence du Conseil d’Etat (CE.1895, Cames), où les juges accordaient une indemnité à un ouvrier de l’Etat victime d’un accident du travail non imputable à une faute de l’administration.

En 1946, dans un non moins célèbre arrêt (CE, 1946, Commune de Saint-Priest-la-Plaine), le Conseil d’Etat formulait sa théorie du collaborateur bénévole

Sur la responsabilité de la commune :

Considérant qu’il est constant que les sieurs Rance et Nicaud, qui avaient accepté bénévolement, à la demande du maire de Saint-Priest-la-Plaine, de tirer un feu d’artifice à l’occasion de la fête locale du 26 juill. 1936, ont été blessés, au cours de cette fête, par suite de l’explosion prématurée d’un engin, sans qu’aucune imprudence puisse leur être reprochée ; que la charge du dommage qu’ils ont subi, alors qu’ils assuraient l’exécution du service public dans l’intérêt de la collectivité locale et conformément à la mission qui leur avait été confiée par le maire, incombe à la commune.

Mise en jeu de la responsabilité publique : à quelles conditions ?

Pour être reconnu comme collaborateur occasionnel, le concours prêté par la personne au service public doit être effectif et requis par la puissance publique. La participation comme simple usager n’ouvre pas droit au régime de collaborateur occasionnel. Dans le cas particulier des fêtes locales organisées par les communes, le Conseil d’Etat distingue ainsi les personnes participant aux compétitions, aux défilés ou aux jeux prévus, qui n’ont pas la qualité de collaborateurs occasionnels du service public, des personnes participant à l’organisation effective de ces festivités qui sont, elles, des collaboratrices du service public.

Par ailleurs, sauf le cas d’urgence, la participation de la personne doit avoir été sollicitée par une autorité administrative.

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 17:24

Formalités des associations loi 1901 en préfecture : nouveaux tarifs

Par Laurent Samuel • déc 15th, 2009 •

Un arrêté du 19 novembre 2009 fixe le montant des rémunérations dues en contrepartie des prestations fournies par la Direction des Journaux officiels, comprenez le prix de l’annonce légale obligatoire pour donner naissance à une association loi 1901 dite « déclarée ».
On note que la logorrhée au niveau de l’objet associatif est désormais pénalisée, puisque le forfait est porté à 90 euros, si cette mention obligatoire des statuts dépasse 1000 caractères.

La rémunération des annonces et insertions publiées au Journal officiel des associations et fondations est fixée comme suit :

1° Déclarations d’associations publiées

en exécution du décret du 16 août 1901 et déclarations d’associations syndicales de propriétaires en exécution de l’ordonnance du 1er juillet 2004 :

  • déclaration de création d’association, forfait : 44 euros ;
  • déclaration de modification d’association, forfait : 31 euros ;
  • pour les déclarations d’associations dont l’objet ou le nouvel objet publié dépasse 1 000 caractères, forfait : 90 euros.

La rémunération pour la déclaration de création d’association inclut forfaitairement le coût d’insertion au Journal officiel de la déclaration de dissolution.

2° Publication des comptes annuels incombant aux associations, fondations

en exécution du décret n° 2009-540 du 14 mai 2009 et aux fonds de dotation en exécution du décret n° 2009-158 du 11 février 2009, forfait : 50 euros.

3° Insertions relatives aux fondations d’entreprise

conformément au décret du 30 septembre 1991 pris pour l’application de la loi n° 90-559 du 4 juillet 1990, aux fonds de dotation conformément au décret n° 2009-158 du 11 février 2009 et, d’une manière générale, toutes les insertions dont la publication est rendue obligatoire au Journal officiel par les lois et décrets : 10 euros la ligne ordinaire justifiée sur une colonne.

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 17:16

Association sportive, culture, loisirs

Par Laurent Samuel • juin 16th, 2009

1/Mise en place d’un service dédié aux salariés des entreprises

Quoi que propose votre association comme activité sportive, culturelle ou de loisirs, réfléchissez à la manière de le proposer aux salariés des entreprises alentour : séances entre midi et 2, sorties de bureau, rencontrez les personnes qui travaillent dans votre zone de rayonnement pour appréhender leur besoins et leurs attentes vis-à-vis d’une association comme la vôtre.

Cherchez également à rencontrer les Comités d’entreprise pour toucher des effectifs plus importants.

2/Echange publicité avec concessionnaire automobile

Les associations sportives les plus importantes peuvent se rapprocher des concessionnaires automobiles et négocier pour leurs salariés des contrats de location longue durée de véhicules (LLD). On apposera sur le véhicule des marques publicitaires à l’image du concessionnaire. Pour chaque contrat, l’entreprise effectuera un don permettant d’en abaisser le prix de revient pour l’association.

Association artistique et culturelle de proximité

3/Edition d’un beau livre

En partenariat avec la Ville (et votre banquier éventuellement), préparez l’édition d’un bel ouvrage qui mettra en valeur le talent de vos adhérents, qu’ils soient peintres, dessinateurs ou photographes. Les thèmes ne manquent pas : monuments anciens de la ville, promenade le long de la rivière locale, galerie de portraits…

Lancez une souscription avant l’édition parmi les adhérents, le public local et les partenaires institutionnels. Une fois terminé, l’ouvrage constituera pour votre association une véritable carte de visite. Les partenaires de l’opération, les souscripteurs et les membres de l’association assureront la diffusion de l’ouvrage ; ils apprécieront de disposer d’un cadeau de choix pour leurs administrés, clients ou proches.

En optimisant bien les coûts de fabrication et en pratiquant un tarif adapté, on peut espérer gagner une dizaine d’euros par livre vendu.

4/Sponsorisation lieu de spectacle

Si vous animez un lieu de spectacle, il est urgent de vous trouver un (ou plusieurs) partenaire(s) privé(s). En contrepartie d’une présence discrète mais réelle dans votre signalétique, ils verseront une participation fixe et régulière.

Association de défense du patrimoine

Si le but de votre association est la défense et l’entretien d’un lieu, d’un monument ou d’un site, vous devez impérativement envisager l’édition d’un ouvrage consacré à votre objet associatif.

6/Editer une « bible« 

Publiez la « bible » du Quartier Saint-Marcel, de la Vieille Ville de Mornay ou de la Collégiale de la Pierre-qui-roule, -bref l’ouvrage qui fera « référence »-, et faites-en l’un des chevaux de bataille de votre projet associatif.

Le réseau des membres et des sympathisants permettra de réunir facilement iconographie et témoignages. On pourra s’adresser à une association voisine pour la réalisation de l’ouvrage. La presse et les librairies locales et les institutions publiques seront mobilisées pour la diffusion de l’ouvrage.

Procédez comme il est indiqué au 3/

Association de proximité avec une large base d’adhérents

Si votre association compte de nombreux membres (plusieurs dizaines, voire centaines) recrutés sur la base de la proximité (association de locataires, de résidents, de riverains, etc), il y a fort à parier que vous intéresserez certains acteurs économiques locaux.

7/Valoriser la communauté associative auprès du secteur marchand

Dans le respect de l’objet associatif et avec l’accord de la communauté associative, vous pouvez envisager  de valoriser le fichier des membres, en permettant à une entreprise de diffuser son offre parmi les adhérents. Cela peut se faire en assurant une présence discrète de l’entreprise sur les manifestations exceptionnelles de l’association ou dans le cadre de la communication interne (newsletter, site internet)

Tâtez le terrain du coté des installateurs de fenètres, des agences bancaires ou des services à domicile (livraisons, services à la personne) ; déterminez le profil « marketing » de vos adhérents pour identifier les entreprises intéressées.

Et vous, quels partenariats originaux avez-vous conclu avec des entreprises privées ?

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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 18:35

Un toit historique pour la CGT des territoriaux

Dans le jeu des chaises musicales de l'alternance, le syndicat CGT de la mairie de Béthune avait vécu quelques heures chaudes. Il ne se plaindra pas d'être mal logé. La municipalité lui a attribué un local dans un monument historique : l'hôtel de Beaulaincourt. Pour l'inauguration, vendredi après-midi, le secrétaire général Ben Amar Belhadri a accueilli Grégory Glorian, secrétaire général de l'union départemenatle des syndicats CGT, et Joris De Macedo, secrétaire de la coordination des syndicats CGT des services publics du Pas-de-Calais.

 

....sauf qu'il est un peu plus grand qu'une cabine téléphonique ! Merci quand même Mr le Maire.

La réception s'est faite dans une salle plus grande au 1er étage du bâtiment principal .Après les interventionsde MM Ben Amar Belhadri et Glorian , M le Maire prit la parole et se lança dans une diatribe endiablée contre....le gouvernement !  M le député n'était pas là...Mais il en est des discours comme des empennages d' aéronefs : à géométrie variable...

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 22:25
L'automne 2010 verra s'installer Maison verte et épicerie solidaire

mardi 17.11.2009, 05:02 - La Voix du Nord

 Chloé Ollivier, chef de projet ANRU, et Henri-Claude Honnart avec la maquette de la future Maison verte. Chloé Ollivier, chef de projet ANRU, et Henri-Claude Honnart avec la maquette de la future Maison verte.
|  PROJET |

Les phases de la rénovation urbaine du Mont-Liébaut s'enchaînent. Alors que les travaux des boulevards Varsovie et Hollande ont succédé à ceux des avenues de Bruxelles et Londres, un autre chantier est sur le point de démarrer. Celui de l'ancienne crèche. Entre extension et réhabilitation, elle se partagera entre la Maison verte et l'épicerie sociale et solidaire.

 

Un chantier très attendu que celui de l'ancienne crèche qui a rejoint le pôle petite-enfance. Les travaux doivent débuter en janvier et durer 9 mois. Attendons-nous donc à une ouverture fin septembre, début octobre 2010, dans le meilleur des cas. Ces travaux, estimés à 400 000 E et subventionnés par Artois Comm., la Région et l'État dans le cadre de l'ANRU, prévoient une réhabilitation complète des anciens locaux de la crèche, rue Schwerte, jadis logements de fonction. Une extension s'y joindra pour installer une épicerie sociale et solidaire (lire aussi notre zoom). Le tout se conformera aux normes environnementales, avec toit végétalisé, éclairage optimisé ou isolation renforcée. Voilà pour la partie technique.

La pratique est plus sociale. Le lieu d'accueil et d'échanges entre parents, enfants et professionnels dit Pomme de reinette à Béthune répond au concept de Maison verte imaginée par Françoise Dolto. Il est actuellement à l'étroit au centre Rosa-Luxembourg et sera transféré au Mont-Liébaut. Il accueillera une vingtaine de parents et enfants de 0 à 4 ans. Son but ? Renforcer les liens de parentalité, voire aider à les construire.

Juste à côté, l'épicerie sociale et solidaire a vocation de supermarché pour les familles dans le besoin. « Un peu sur le modèle des Restos du coeur », explique l'adjoint en charge de l'ANRU, Henri-Claude Honnart. Sauf qu'ici, les gens paient un minimum pour leurs produits. « C'est plus facile pour eux d'y venir car ce n'est pas de l'assistanat », indique Christophe Laperre, directeur de cabinet. Une façon de « leur redonne (r) une dignité », s'enthousiasme Ingrid Thomas, responsable du service politique de la ville. Et puis, ce concept renforce la solidarité. La preuve avec les associations béthunoises déjà prêtes à offrir un chèque à l'ouverture. Patience, elle est prévue à l'automne.

 

CHARLES-OLIVIER BOURGEOT

 

commentaire :

Les associations béthunoises vont mettre la main au gousset ? Beaucoup d'entr'elles ont du mal à boucler leur budget. D'autres participent déjà à l'effort de solidarité. Ne peut-on faire appel aux sociétés qui font de super profits sur le dos des consommateurs ...suivez nos regards de rédacteur....et aux édiles qui ont de très confortables indemnités tels par ex. certains couples ou d'aucun  plein d'éthique et d'audace qui émarge , en plus , aux Assédic et frise les 9 000 € par mois ?! Peut-on , enfin , faire coïncider les paroles et les actes et réhabiliter  un peu la politique ? Mais nous  soupçonnons déjà la réponse : on va nous traiter de démagogue et nous vouer aux gémonies ; ils ne pourront nous jeter dans le Tibre , tout au plus dans leur Lawe ...ou la Blanche vérité  !?

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 15:02

Le Décret n° 2009-540 du 14 mai 2009 obligent les associations et les fondations percevant plus de 153000 € à une publicité de leurs comptes annuels et du rapport du commissaire aux comptes sur le site internet de la Direction des Journaux officiels. Cette obligation doit-être satisfaite dans les trois mois (avant le 4 septembre).

Cela leur en coutera 53 €.

 

 

16 mai 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 109
. .
Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER
ET DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
Décret no 2009-540 du 14 mai 2009 portant sur les obligations des associations
et des fondations relatives à la publicité de leurs comptes annuels
NOR : IOCA0816088D
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et du ministre du
budget, des comptes publics et de la fonction publique,
Vu le code de commerce, notamment ses articles L. 612-4 et D. 612-5 ;
Vu la loi organique no 2001-692 du 1er août 2001 modifiée relative aux lois de finances, notamment son
article 4 ;
Vu la loi no 87-571 du 23 juillet 1987 modifiée sur le développement du mécénat, notamment son
article 4-1 ;
Vu la loi no 91-772 du 7 août 1991 modifiée relative au congé de représentation en faveur des associations et
des mutuelles et au contrôle des comptes des organismes faisant appel à la générosité publique, notamment son
article 4 ;
Vu la loi no 2000-321 du 12 avril 2000 modifiée relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les
administrations, notamment son article 10 ;
Vu l’ordonnance no 2005-856 du 28 juillet 2005 portant simplification du régime des libéralités consenties
aux associations, fondations et congrégations, de certaines déclarations administratives incombant aux
associations, et modification des obligations des associations et fondations relatives à leurs comptes annuels,
notamment son article 9 ;
Vu le décret no 2005-1073 du 31 août 2005 relatif à la rémunération des services rendus par la Direction des
Journaux officiels ;
Vu le décret no 2006-335 du 21 mars 2006 fixant le montant des subventions et des dons reçus à partir
duquel les associations et les fondations sont soumises à certaines obligations, notamment son article 2 ;
Vu le décret no 2007-644 du 30 avril 2007 fixant le montant des dons reçus à partir duquel les associations
et les fondations sont soumises à certaines obligations ;
Le Conseil d’Etat (section de l’intérieur) entendu,
Décrète :
Art. 1er. − Les associations et fondations soumises aux prescriptions du premier alinéa de l’article L. 612-4
du code de commerce assurent la publicité de leurs comptes annuels et du rapport du commissaire aux comptes
sur le site internet de la Direction des Journaux officiels.
A cette fin, elles transmettent par voie électronique à la Direction des Journaux officiels, dans les trois mois
à compter de l’approbation des comptes par l’organe délibérant statutaire, les documents mentionnés audit
alinéa et, le cas échéant, ceux prévus au quatrième alinéa de l’article 4 de la loi du 7 août 1991 susvisée. Un
arrêté du Premier ministre fixe les modalités de cette transmission.
Ces documents sont publiés sous forme électronique par la Direction des Journaux officiels, dans des
conditions de nature à garantir leur authenticité et leur accessibilité gratuite.
Cette prestation donne lieu à rémunération pour service rendu dans les conditions prévues par le décret
susvisé du 31 août 2005.
Art. 2. − A l’article 1er du décret du 31 août 2005 susvisé, les 2o à 5o deviennent les 3o à 6o et il est inséré
un 2o ainsi rédigé :
« 2o Publication des comptes annuels, ou autres documents à caractère financier, des associations et
fondations ; ».
16 mai 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 109
. .
Art. 3. − Pour les comptes annuels des exercices comptables ouverts à compter du 1er janvier 2006 et
approuvés avant la publication de l’arrêté mentionné au deuxième alinéa de l’article 1er, le délai de transmission
prévu au même alinéa court à compter de cette publication.
Art. 4. − La ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et le ministre du budget,
des comptes publics et de la fonction publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 14 mai 2009.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
La ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
MICHÈLE ALLIOT-MARIE
Le ministre du budget, des comptes publics
et de la fonction publique,
ERIC WOERTH

 

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